Ces derniers jours, des physalies ont été retrouvées sur les plages en Vendée et sur l’Ile de Ré. Une espèce tropicale qu'il ne faut «surtout pas toucher», ont prévenu les écogardes, car elle peut provoquer de graves brûlures.
Les plages de Vendée, notamment à Jard-sur-Mer et Talmont-Saint-Hilaire, ont vu s’échouer des méduses, appelées physalies, parfois «Galères portugaises». Le parc naturel marin de l’estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis a prévenu la population, dans un message relayé sur la page Facebook de Vendée Grand Littoral, mercredi 4 janvier : «Ces ‘méduses’ (qui n’en sont pas mais un genre de cnidaire) peuvent provoquer de graves brûlures. Il est impératif de ne pas les toucher à mains nues !».
Le parc naturel marin précise toutefois qu’il «ne s’agit pas d’une espère exotique envahissante car ces animaux vivent dans la colonne d’eau, généralement un peu plus au sud. Elles sont probablement remontées avec le régime de vents observé depuis quelques temps», a-t-il indiqué.
Portée par le vent
Cette espèce tropicale, aussi appelée «galère portugaise» ou «vessie de mer», ressemble à une méduse mais appartient à la lignée des siphonophores. «Elle a un gros ballaste, un gros coussin d’air en fait, qui lui permet de flotter en surface. Elle est portée non pas par le courant comme les méduses, mais par le vent, car elle a une espère de voile en surface», a détaillé Guillaume Eveillard, responsable biologiste de l’Aquarium de La Rochelle, au micro de France Bleu La Rochelle.
«Elles sont magnifiques, le flotteur est bleu électrique, elles font 20 à 30 cm de long, les grandes tentacules ont très jolies, mais il faut vraiment s’en méfier», a décrit le passionné.