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COP27 : ultimes négociations pour trouver un accord

Les négociations s'intensifient pour trouver un accord ce samedi 19 novembre. [AHMAD GHARABLI / AFP]

La conférence mondiale de l’ONU sur climat devrait se terminer, ce samedi 19 novembre, mais les négociateurs ne sont toujours pas tombés d’accord sur certains points contentieux.

Alors que la COP27 devait s’achever, ce vendredi 18 novembre, les négociations vont reprendre ce samedi en Egypte, dans la station balnéaire de Charm el-Cheikh. Les négociateurs n’ont toujours pas réussi à se mettre d'accord sur plusieurs points contentieux, à commencer par le financement des dégâts climatiques subis par les pays en développement.

Les dirigeants venant de 200 pays ont décidé de multiplier les réunions et les discussions bilatérales dans la nuit du vendredi 18 à samedi 19 novembre pour tenter d'avancer sur les points les plus difficiles, comme le sort des énergies fossiles ou la compensation des dégâts déjà occasionnés par le changement climatique, les «pertes et dommages».

Intensification des négociations 

La présidente de cette COP27, Sameh Choukri, a aussi pressé les parties à «passer à la vitesse supérieure» dans les négociations. «Un accord n'est pas forcément à portée de main», a déclaré ce vendredi 18 novembre, la ministre française de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher. «Les discussions doivent s'intensifier rapidement. On ne peut pas se permettre d'avoir autant de sujets de négociation qui restent sans issue jusqu'à la prochaine COP», a estimé Manuel Pulgar-Vidal, du WWF. Dans la matinée du samedi 19 novembre, l'Union Européenne a rejeté les reculs «inacceptables» sur la baisse des émissions

L'une des questions les plus complexes, ce samedi 19 novembre, reste celle des «pertes et dommages», plus que jamais au centre des débats après les inondations historiques ayant frappé le Pakistan et le Nigeria, et pour lesquels les pays en développement réclament un fonds dédié. Les «facilitateurs» de ce dossier au centre des frictions Nord-Sud ont publié une proposition de résolution sur la question, avec trois options, dont une actant le principe de création d'un fonds dont les mécanismes exacts de fonctionnement seront ensuite déterminés. 

Option jugée acceptable «avec quelques changements» par Sherry Rehman, ministre pakistanaise du Changement climatique et présidente en exercice du puissant groupe de négociation G77 + Chine, qui compte plus de 130 pays. Les pays riches étaient depuis des années très réticents à l'idée d'un financement spécifique, mais l'Union européenne a fait une ouverture jeudi en acceptant le principe d'un «fonds de réponse aux pertes et dommages».

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