Conséquence du réchauffement climatique, un iceberg colossal pourrait bientôt se retrouver à la dérive sur l’océan Atlantique.
L’avertissement provient du British Antarctic Survey, qui estime qu’un bout de la barrière de Larsen, située sur la côte ouest de l’Antarctique, pourrait se détacher. De fait, une immense fissure existe sur le segment Larsen C, le plus grand, qui mesure 50.000 kilomètres carrés.
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Selon le British Antarctic Survey, la fissure est proche du point de rupture. Ils rapportent ainsi que la fente, qui mesure près de 130 kilomètres, s’est élargie de 22 kilomètres depuis mars dernier. 10% de la barrière de Larsen pourrait ainsi se retrouver à dériver dans les eaux de l’océan Atlantique.
Des lacs bleus sur la partie Est
Le problème, relatif au réchauffement climatique et à la fonte des glaces, existe également ailleurs en Antarctique, à l'Est, sur une zone que les scientifiques pensaient pour le moment hors d’atteinte des effets du réchauffement climatique. Pourtant, des lacs bleus apparaissent sur une zone connue comme la «terre de Wilkes». Les lacs bleus sont des zones de glace fondues qui regèlent rapidement, mais sont des indicateurs de zones fragiles.
Un phénomène qui inquiète considérablement les scientifiques qui pensaient que la chape de glace présente au centre de la calotte glaciaire était stable, ils ont maintenant la preuve que ça n’est pas le cas.