José Bové a reçu mercredi le soutien d'une personnalité du monde socio-économique de Midi-Pyrénées et ancien compagnon de lutte sur le Larzac, Jean-Louis Chauzy, dans sa querelle avec les défenseurs des animaux sauvages au sujet du loup.
"Dans ce débat invraisemblable, si l'ont doit choisir entre le pastoralisme et le prédateur, il faut choisir le pastoralisme", a dit à l'AFP M. Chauzy, président du Conseil économique, social et environnemental (Ceser) de Midi-Pyrénées.
"Ce sont les hommes et les bergers qui permettent à la montagne d'être vivante, habitée et entretenue" et "José Bové a eu le courage de dire tout haut ce que pensent tous les paysans", mais aussi de nombreux élus qui, eux, "sont courageusement restés dans le bois", a ironisé M. Chauzy.
"Ce qui est vrai dans le sud du Massif central l'est aussi dans les Pyrénées: ce ne sont ni les ours, ni les loups qu'il faut réintroduire mais les bergers", a dit M. Chauzy, originaire de l'Aveyron, où José Bové s'est installé et où les deux hommes ont participé au combat contre l'extension du camp militaire sur le causse du Larzac au début des années 70.
José Bové s'est attiré les foudres des défenseurs de la faune sauvage en déclarant que pour les bergers qui sont confrontés aux attaques de troupeaux par les loups dans les Alpes et risqueraient de l'être dans le Massif central, "la meilleure façon de faire, c'est de prendre le fusil et de tirer".
Les défenseurs du loup soulignent que le loup est une espèce protégée.