La Gironde sera le premier département de France à tester grandeur nature le revenu universel de base. Une volonté réaffirmée par le président PS du conseil départemental.
C’est la petite musique qui monte. Défendue par la Finlande et les Pays-Bas, l’idée commence à intervenir en France ou elle a été reprise par Benoît Hamon, et dans une moindre mesure par Manuel Valls. Pour rappel, le but du revenu universel est de créer un dispositif permettant à tout habitant de disposer d’un revenu minimal garanti, et inconditionnel.
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En Gironde, les acteurs départementaux mené par le président PS, Jean Luc Gleyze, ont décidé d’intervenir afin que cette idée devienne réalité. L’objectif est millimétré : si les résultats de l’étude préliminaire sont attendus pour février 2017, le département espère pouvoir mettre en place son revenu girondin dès 2018.
Plusieurs scénarios
Le projet est défendu par la Fondation Jean-Jaurés, qui en étudie les modalités et les contours. Quatre scénarios sont étudiés :
- Un revenu à minima réservé aux bénéficiaires des APL et du RSA qui viserait à une fusion de ces deux aides
- Une fusion d’une dizaine de minima sociaux
- L’application d’un revenu de base de 750€, universel et inconditionnel
- L’application d’un revenu de 1000€, universel et inconditionnel
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Pour l’instant, c’est le troisième scénario qui semble avoir les faveurs du département ainsi que de la fondation, se basant sur un rapport sénatorial d’information remis en octobre 2016. Reste que celui-ci ne détaille pas qui en seront les bénéficiaires…