Les prévisions d'augmentation des salaires sont «extrêmement prudentes» pour 2017, malgré une année 2016 correcte en la matière.
C'est le résultat d'une étude du cabinet de conseil Deloitte dévoilée ce mardi 30 août, qui prend en compte les budgets prévisionnels de 484 entreprises. Ces derniers sont donc «historiquement bas» pour l'an prochain, à 1,8%, contre 3,3% en 2008. Une prudence qui s'explique en partie, selon l'étude, par la faible inflation actuelle, de 0,2% en 2016 selon la dernière projection.
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Dans un contexte économique toujours fragile, les entreprises veulent favoriser les augmentations individuelles : 54% d'entre elles déclarent ne vouloir appliquer que ce type d'augmentation pour leurs cadres. Et pour les non-cadres, une sur deux (52%) pratiquera un mix d'augmentations individuelles et générales.
Des salaires au final revalorisés
Mais les fiches de salaires pourraient au final gonfler davantage, puisque l'an dernier, alors que les prévisions étaient équivalentes (entre 1,5% et 1,85%), les salaires ont finalement augmenté en moyenne de 2,7% pour les non-cadres et les cadres (contre 2,6% en 2015), et de 2,9% pour les cadres supérieurs.
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Autre nouvelle encourageante : l'absence totale d'augmentation, quant à elle, n'a concerné cette année que 4% des non-cadres et 7% des non-cadres, contre respectivement 7 et 8% en 2015, souligne Deloitte.