La fédération de l'industrie horlogère suisse (FH) et le secrétariat à l'économie (Seco) ont signé un protocole d'entente avec leurs homologues chinois lors de la visite en Suisse du premier ministre Li Kequiang, annonce-t-elle lundi.
Ce protocole institue une plate-forme supplémentaire de discussion et de coopération en vue d'améliorer le cadre des échanges horlogers entre la Suisse et la Chine, a précisé la fédération horlogère dans un communiqué.
Signé le 24 mai, ce protocole prévoit de créer un groupe de travail quadripartite, qui se réunira au moins une fois par an pour examiner les problèmes concrets auxquels sont confrontés les acteurs de la branche, tant en Suisse qu'en Chine, et émettre des propositions pour y remédier, a ajouté la FH.
Il vise principalement à favoriser le développement des relations commerciales, la protection des droits de propriété intellectuelle et des indications d'origine, en particulier du label Swiss made, ainsi que la lutte contre la contrefaçon.
Ce protocole s'inscrit dans la perspective de l'accord de libre-échange entre la Suisse et la Chine qui sera signé ces prochains mois.
Les marques horlogères suisses font partie des principaux bénéficiaires de cet accord officialisé la semaine dernière avec la visite du premier ministre chinois Li Kequiang.
Les fabricants de montres suisses ont connu un essor sans précédent de leurs ventes en Chine au cours des trois dernières années, mais les exportations horlogères ont donné des signes de faiblesses au cours des derniers mois.
Le segment des montres de prestige a souffert en particulier d'une campagne de lutte contre les cadeaux aux officiels du Parti lors de la période de transition politique.