![Devant la Bourse de New York, à Wall Street, le 7 mai 2013 [Spencer Platt / Getty Images/AFP]](http://static.cnews.fr/sites/default/files/directmatin/image_placeholder_rect_basic.gif "Devant la Bourse de New York, à Wall Street, le 7 mai 2013 [Spencer Platt / Getty Images/AFP]")
La Bourse de New York, qui continue à profiter largement des faveurs des banques centrales pour aligner les records, scrutera la semaine prochaine une salve d'indicateurs américains en espérant qu'ils confortent le sentiment d'une embellie économique aux Etats-Unis.
Au cours des cinq dernières journées, le Dow Jones Industrial Average, indice vedette réunissant 30 valeurs de Wall Street, a gagné 0,97% pour finir à 15.118,49 points, un sommet jamais atteint auparavant.
Le Nasdaq, où dominent les valeurs technologiques, a progressé de 1,72% à 3.436,58 points.
L'indice élargi Standard & Poor's 500 a avancé de 1,12%, à 1.633,70 points, là aussi du jamais vu.
Les investisseurs ont eu peu de chiffres, indicateurs ou résultats de grandes entreprises, à se mettre sous la dent cette semaine. Et pourtant le marché a prolongé sa course aux records, le Dow Jones parvenant par exemple à se hisser au-dessus de la barre symbolique des 15.000 points pour la première fois.
Fait notable, selon Michael Gayed de Pension Partners: le marché a continué à se détourner des titres considérés comme sûrs car assurant des dividendes pour se tourner vers des actions dépendant plus des conditions économiques.
"Les groupes liés aux services publics, aux biens de consommation de base, ou à la santé, qui ont mené la progression des indices ces derniers mois, commencent à être moins performants que les groupes liés à des secteurs plus soumis aux cycles économiques comme l'industrie, la finance, les matières premières ou l'énergie", a-t-il remarqué.
La principale raison à ses yeux de ce regain d'optimisme est le volontarisme des banques centrales: les politiques monétaires accommodantes aux Etats-Unis, en Europe et au Japon ont été complétées cette semaine par un abaissement des taux directeurs en Australie et en Corée du Sud.
Parallèlement "les rendements sur le marché obligataire ont nettement augmenté, ce qui généralement est le signe d'une amélioration économique à venir car cela signifie que les gens veulent de l'argent, qu'ils anticipent de la croissance", a avancé M. Gayed.
Les investisseurs seront donc particulièrement attentifs la semaine prochaine aux indicateurs pour tenter de déterminer la réelle vigueur de la reprise économique américaine.
Lundi seront diffusés des chiffre sur les ventes au détail. "Elles vont probablement s'afficher en baisse mais ce recul est principalement imputable à la baisse du prix de l'essence, le reste des ventes devrait être bon", selon Paul Edelstein d'IHS.
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