Longtemps, les courses de chevaux ont eu lieu entre soi. Les lords anglais, les aristocrates français pariaient entre eux sur les performances de leurs meilleurs coureurs. Les agriculteurs faisaient trotter leurs bêtes de trait et pariaient de leur côté. Depuis les années 1930 et la naissance du PMU, le pari hippique et les hippodromes se sont ouverts à tous, même si leurs codes ne sont pas forcément bien compris.
> Des paris mutualisés
On parle de "pari mutuel urbain" (PMU) car l’argent des parieurs est mis en commun. Les sommes versées alimentent une banque commune, qui les redistribue aux gagnants et, en partie, lorsqu’il s’agit du PMU, à l’Etat et aux sociétés de courses. Ce système permet, depuis la fin du XIXe siècle, d’empêcher les bookmakers de fixer leurs règles, souvent arbitraires, et de réguler les mises.
> Du hasard ou des probabilités ?
La chance ne fait pas tout dans les paris. C’est aussi une question de réflexion et d’évaluation des probabilités. Pas besoin d’avoir appris par cœur le pedigree d’un poulain. Le PMU a notamment mis en place des systèmes pour les novices, comme le Pariez Spot. Un algorithme qui choisit automatiquement un cheval, en se basant sur les paris des autres joueurs et en intégrant une part de hasard.
> L’importance de la cote
La cote varie selon le nombre de paris posés sur un cheval. Plus les joueurs misent sur lui et le donnent gagnant, plus sa cote diminue. Miser sur lui lorsque sa cote est basse, c’est alors avoir de fortes chances de gagner. A l’inverse, plus la cote est élevée, moins on le considère comme potentiellement gagnant, et moins il est probable que le pari aboutisse.
> De grosses sommes sont en jeu
Plus la cote d’un cheval est basse, moins le gain est élevé. Au PMU, la tirelire est au minimum de 2 millions d’euros, et s’alimente tant que personne ne la rafle. Pour en remporter la totalité, il faut avoir les chevaux gagnants dans le bon ordre, et le «numéro +», compris entre 1 et 3 000. Sans ce numéro, le PMU verse déjà 10 fois sa mise au gagnant. Le record gagné étant pour l’instant de 10,5 millions d’euros.
> Un jeu accessible à tous
Pas besoin d’être un spécialiste pour jouer. Preuve en est : sur Internet, un tiers des joueurs de poker et parieurs sportifs du PMU se tournent vers le pari hippique en quelques mois. Parce que les règles sont très simples et expliquées en détail sur Internet aux nouveaux joueurs, et que les gains sont attractifs.