Le 29 janvier prochain sortira le film sur la vie de Bob Dylan, «Un parfait inconnu». On y retrouve Thimothée Chalamet dans le rôle vedette. Une interprétation qu'il a travaillée depuis de nombreuses années. Voici les confidences de l'acteur au sujet de son dernier rôle.
«Un parfait inconnu» est l'un des films les plus attendus du début de l'année 2025. Ce drame musical autour de la vie de Bob Dylan met en lumière Thimotée Chalamet particulièrement à son aise. Il se livre au micro de Jakes Take au sujet de sa toute dernière performance.
Thimotée Chalamet a commencé par encenser la carrière musicale du musicien américain : «l'ensemble de ses morceaux m'a profondément inspiré. La portée de son travail, je ne pourrais pas en retenir qu'un seul. Le fait que beaucoup de ses titres aient été très personnels, spécifiques à ce qu'il traversait dans sa vie, que ce soit dans ses relations, dans sa maturité en tant que jeune-homme ou en tant qu'homme politisé, et le fait qu'il pouvait aussi produire des morceaux plus sombres comme «
Il a poursuivi sa prise de parole en expliquant à quel point cette interprétation de Bob Dylan marquait un tournant pour lui : «en tant qu'acteur, on va de rôle en rôle et d'univers en univers. Quand je pense à quel point ce film est différent de Dune ou Wonka et à quel point le personnage que j'interprète est important, ça ne dépendait plus de moi, ce n'était plus une question de compréhension mais une question d'inspiration.»
«J'ai vraiment eu le temps d'avoir ces chansons en moi»
Pour donner plus de crédit à son interprétation, l'acteur franco-américain a décidé de chanter et jouer lui-même de la guitare dans le film. Une décision sur laquelle il revient : «il n'y a pas de règle en la matière. J'ai vu des biopics musicaux superbes où l'on utilisait des bandes sons originales des artistes. Ici, j'ai bénéficié du temps que j'avais. Nous avons eu 6 ou 7 ans pour tourner. J'ai vraiment eu le temps d'avoir ces chansons en moi. J'avais même plus de chansons en moi qui n'ont pas été dans le film que celles qui y ont été ! Si j'avais eu 3 ou 4 mois pour me préparer, je n'aurais peut-être pas supplié James Mangold (réalisateur) de me laisser essayer de le faire "live". C'était aussi trop tentant pour ne pas essayer de le faire en "live".»