En marge de la sortie de la deuxième saison de la série «Opérations Spéciales : Lioness», Morgan Freeman est revenu sur sa longue carrière. Un entretien où l'on apprend notamment que l'acteur traîne une douleur depuis le tournage de «Se7en» (1995).
A 87 ans, Morgan Freeman possède une filmographie exceptionnelle, qu'il continue de remplir, avec une nouvelle saison de la série «Opérations Spéciales : Lioness». Dans un entretien avec Jake's Takes, il est revenu sur un secret de sa carrière.
Le thriller «Se7en», où Morgan Freeman partage l'affiche avec Brad Pitt (dans le rôle de David Mills) et Kevin Spacey (John Doe), a accouché d'une fin mémorable. Dans celle-ci, David Mills (Brad Pitt) est torturé par les émotions et lutte pour ne pas tuer John Doe, sous les yeux impuissants de son collègue détective, William Somerset. Les mots de Brad Pitt «what's in the box ?», qu'il répète sans cesse durant l'extrait, sont devenus icôniques. Une scène magnifiée par la réalisation de David Fincher. Mais un secret raconté par Morgan Freeman rend la scène encore plus mémorable.
En effet, l'acteur américain originaire de Memphis raconte que ce qu'il retient le plus de cette scène est «une très mauvaise blessure à la cheville. J'étais déjà souffrant de cette cheville et comme j'ai dû courir dans cet espèce de champ, je me la suis foulée. J'ai dû poursuivre le tournage avec la douleur. On peut dire que c'est une de mes "blessures de guerre".»
Celui qui a été oscarisé pour son rôle dans «Million Dollar Baby» (2015) continue son histoire, en évoquant un autre de ses classiques : «Les Evadés» : «Je peux à peine marcher ! Je ne peux pas marcher de longues distances, en tout cas. Cette scène de "Se7en" explique en partie cette blessure. En fait, en 1993, un cheval m'est tombé dessus, à Mansfield (Ohio), quand nous filmions "Les Evadés" (1994). J'étais sur un grand cheval, c'était en février et il y avait beaucoup de glace. Mon cheval est tombé de toute sa hauteur et m'a écrasé et a broyé mon pied. C'est donc un ensemble de tout ça, ce n'est pas que de la faute de "Se7en".»