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«Bad Boys : Ride or Die» : on a vu le nouveau film de la franchise culte, et voici ce qu'on en a pensé

Dès les premières scènes de la comédie policière, tous les ingrédients sont réunis pour redonner vie à l’explosif cocktail «Bad Boys». [ Youtube / SonyPicturesFr]

Quatre ans après le dernier film de la franchise, «Bad Boys : Ride or Die» marque le retour du duo emblématique formé par Will Smith et Martin Lawrence, dans une nouvelle aventure pleine d'humour et d'action.

Une recette maîtrisée. Cascades, fusillades et répliques cinglantes, dès les premières scènes de la comédie policière, tous les ingrédients sont réunis pour redonner goût à l’explosif cocktail de «Bad Boys», qui fait recette depuis bientôt trente ans. Dans ce nouvel opus de la saga à succès, les enquêteurs Mike Lowrey et Marcus Burnett deviennent les criminels les plus recherchés de Miami afin de rétablir l'honneur du regretté Capitaine Conrad Howard, accusé à titre posthume d'avoir collaboré avec des cartels de la drogue pendant de longues années. 

L'alchimie entre Will Smith et Martin Lawrence perdure à travers les années, et les dialogues restent aussi percutants qu'à leur début. Les fans fidèles devraient adorer les références aux films antérieurs, tandis que les nouveaux personnages au casting trouvent naturellement leur place dans l'histoire, en restant fidèles à l'esprit original.

Adil El Arbi et Bilall Fallah, toujours aussi efficaces à la réalisation

Contrairement aux trois premiers volets, Martin Lawrence affiche cette fois une facette intrépide et effrontée, jusqu'à penser pouvoir défier la mort après avoir survécu de justesse à une crise cardiaque, tandis que le personnage de Will Smith révèle une vulnérabilité palpable, en proie à sa culpabilité. Néanmoins, malgré quelques moments de fulgurance, ce quatrième «Bad Boys» ne parvient pas à se démarquer de ses prédécesseurs, et la sensation de déjà-vu pourrait bien s'imposer au spectateur. Même si l'intrigue principale est bien introduite, elle reste relativement prévisible et manque de profondeur.

La mise en scène maîtrisée du tandem Adil El Arbi et Bilall Fallah («Gangsta», «Rebel»), des séquences d'action parfaitement chorégraphiées et une direction artistique impeccable pour saisir parfaitement l'essence de Miami, avec ses paysages urbains scintillants et ses plages ensoleillées, permettent de compenser les manquements du scénario. La bande-son, mêlant modernité et classiques réinterprétés, participe à l'ambiance énergique du film, qui ne manquera pas de séduire les assidus de la saga, dès le 5 juin au cinéma.

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