Un peu plus de 10 milliards d'euros d'enjeux ont été générés en 2023 par les paris sportifs en France, a annoncé ce mardi 6 février la directrice générale de PMU, Emmanuelle Malecaze-Doublet. Un chiffre en constante hausse depuis deux ans et la crise du Covid-19.
Fort d’un nombre record de 14.000 points de vente en France, le Pari Mutuel Urbain (PMU) a annoncé, ce mardi 6 février, avoir engrangé un peu plus de 10 milliards d’euros d’enjeux en 2023, seuil que l’opérateur de paris hippiques n’avait plus franchi depuis 2013.
«C’est un symbole fort, on est un peu au-dessus de 10 milliards» d’euros d’enjeux, a déclaré la directrice générale du PMU Emmanuelle Malecaze-Doublet, faisant également état pour 2023 d’un «niveau de résultat net très élevé à 835 millions d’euros» et d’une croissance de l’activité de 2%. «On a retrouvé la croissance depuis deux ans», a-t-elle rappelé.
plusieurs années difficiles dues à la crise sanitaire
Saluant des paris hippiques «redynamisés, très bon signe de reprise de l’activité» après plusieurs années difficiles dues à la crise sanitaire, elle a souligné que la croissance s’était faite «sur tous les canaux, dans le digital comme dans les points de vente», soit les bars-tabac-PMU.
La semaine dernière, le PMU a ouvert son 14.000e point de vente sur le territoire, «un record qui montre que l’image de marque est en train de changer, qu’il y a le besoin de convivialité, qu'en période post-Covid on a besoin de se retrouver dans des lieux où on échange», a mis en avant Emmanuelle Malecaze-Doublet.
Elle a également annoncé que serait inauguré à Bordeaux, «dans quelques semaines», un nouveau concept de point de vente, les «Paris Mutuels Urbains», avec l’objectif d’en ouvrir «150 dans un horizon de 4 à 5 ans, en priorité dans les grandes villes».
«une ambiance bistrot avec un design moderne»
«La moitié seront des créations, l’autre moitié seront des reprises», en citant l'exemple d’une brasserie. «L’idée est de rester dans notre ADN, via des partenariats avec des commerçants indépendants. Nous voulons vraiment qu’il y ait l’âme du point de vente» où le PMU investira pour déployer son concept «dans une atmosphère conviviale, chaleureuse, une ambiance bistrot avec un design moderne», a détaillé la directrice générale.
Né en 1930, le PMU - un Groupement d’intérêt économique (GIE) constitué d’une soixantaine de sociétés de courses dont France Galop et Le Trot - reverse 75% des enjeux aux parieurs sous forme de gains, tandis que 9% financent la filière hippique - 235 hippodromes, 27.200 chevaux de course, 60.000 emplois - et 9% vont à l’Etat.