Les chevaux vont rester aux écuries. La propagation de la pandémie de coronavirus a entrainé la suspension, à partir de ce mardi et jusqu’au 15 avril, de toutes les courses hippiques en France.
Jusqu’à maintenant, les sociétés de courses hippiques organisaient des réunions de courses au trop, au galop et en obstacle à huis clos sur l’ensemble des hippodromes. Mais face à la crise sanitaire sans précédent, elles ont décidé de prendre des mesures encore plus importantes.
«Notre priorité absolue est la santé de tous les acteurs de la filière et le respect des directives de l’Etat. En suspendant toute compétition, nous voulons d’abord et avant tout les protéger de la pandémie actuelle. Par cette décision, la filière hippique française montre également sa solidarité et sa responsabilité vis-à-vis de la Nation toute entière», ont expliqué Jean-Pierre Barjon, président de la Société Letrot, et Edouard de Rothschild, président de France Galop, dans un communiqué commun.
Si cette décision tant redoutée était attendue, elle risque d’avoir d’importantes conséquences aussi bien sportives, avec une baisse de l’activité et des entraînements, mais surtout économiques avec une absence de gains pendant près d’un mois, qui risque de s’avérer préjudiciable pour l’ensemble de la filière en raison des divers charges (pensions, loyers, salariés…) qui resteront à payer.
«Nous sommes pleinement conscients des conséquences économiques de l’annulation des courses. C’est pourquoi nous avons décidé d’organiser une grande remontée d’informations depuis les entreprises de la filière jusqu’aux sociétés-mères», ont ajouté les présidents de la Société Letrop et de France Galop. Il en va de la sauvegarde de leur activité.
France Galop et @LeTrot, sociétés-mères chargées de l’organisation des courses de chevaux en France, ont décidé de suspendre toutes les réunions hippiques jusqu’au 15 avril 2020, à compter du mardi 17 mars.
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