Dans une interview pour «50' Inside» qui sera diffusée samedi 8 avril, Alain-Fabien Delon a accepté de revenir sur la relation tumultueuse qu’il entretient avec son père Alain Delon.
Entre eux, ça a toujours été très conflictuel. Dans une interview pour «50' Inside», Alain-Fabien Delon, le fils de l'acteur Alain Delon et de Rosalie van Breemen, a accepté d’évoquer les difficultés qu’il a rencontrées dans sa vie familiale.
Le comédien et mannequin déclare s’être «beaucoup rapproché» de son frère Anthony Delon et de sa sœur Anouchka Delon, depuis l'AVC de leur père en 2019, expliquant que ces problèmes de santé lui avaient fait réaliser combien le temps était précieux.
«À sa remise de son AVC, on s'est assis sur un canapé, j'ai pris une photo avec lui et après je me suis quand même dit que ça faisait dix ans que je ne m'étais pas assis à côté de lui sur un canapé. Dix ans», s'est-il remémoré, d'après un extrait de l'émission.
«Qu'est-ce qu'on a fait pendant dix ans ? On ne s'est pas parlé pour quelles raisons ?, se demande Alain-Fabien Delon. On ne sait pas vraiment. Ego ou incompréhension, maintenant je ne veux plus en arriver à ça.»
S’il concède qu'il y a toujours quelques frictions parfois, «comme dans toutes les familles», précise-t-il, plus question pour lui de perdre une minute, les siens passent désormais avant tout. «Dans les temps difficiles, ça rapproche les liens», dit-il. «C'est le plus important. Surtout quand on sait que ça va très vite et que moi personnellement, j'ai eu pas mal de problèmes avec mon père ou avec ma maman, surtout plus jeune.»
Le livre de la discorde
La hache de guerre semble donc enterrée. Le conflit entre le jeune homme et son paternel a durant de longues années, alimenté dans les rubriques people. En 2019 notamment, Alain-Fabien Delon, désormais âgé de 29 ans, avait publié le roman autobiographique «De la race des seigneurs», où il racontait la vie d’un jeune acteur dont le père est célèbre, violent, colérique et manipulateur. Lors de la promotion de l’ouvrage, il avait tenu des propos qui trahissaient toute la colère qu’il nourrissait pour son paternel. «Pendant des années, j’ai vécu en attendant qu’il claque, maintenant, j’espère qu’il va vivre bien longtemps pour me voir arriver très haut», avait-il déclaré dans Elle, révélant au passage avoir parfois gagné de l’argent «en balançant des dossiers sur [son] père dans les journaux».
«À 80 ans, il y a quelqu’un qui lui ressemble et qui fait son travail, je pense que cela provoque chez lui un sentiment de jalousie. Il rend les gens fous. Des gens gentils qui l’ont invité dans leur maison et sont amicaux et qui font tout pour lui. Il se plaint encore», avait également indiqué le frère d'Anouchka au journal Die Presse, en 2015. «Nous ne sommes pas une vraie famille», avait-il assené. Des mots très durs qu'il n'entend plus prononcer.