Invitée de l’émission «Chez Jordan» sur C8, la journaliste politique Catherine Nay a donné son point de vue sur l’ex-première dame Bernadette Chirac.
La journaliste et éditorialiste Catherine Nay était invitée sur le plateau de l'émission «Chez Jordan», ce jeudi matin. L'occasion pour l'auteure du «Grand théâtre du pouvoir» (Bouquins Editions), sorti en novembre dernier, de se remémorer ses souvenirs de Bernadette Chirac, et d'évoquer son rôle auprès de Jacques Chirac.
«Bernadette Chirac, je la voyais chez le coiffeur, c'était une peau de vache effrayante et snobe ! Elle était très lunatique», a expliqué Catherine Nay sans langue de bois. Et d'ajouter : «Parfois, elle ne disait pas bonjour. On ne savait pas pourquoi !», avant de préciser toutefois : «elle pouvait dire des choses très drôles».
«Mais elle a été pour son mari d’une aide constante. Elle a joué un rôle avec les pièces jaunes. Elle était très populaire, elle a obtenu énormément de choses pour les hôpitaux, les enfants. C’était la reine, on ne lui refusait rien», poursuit-elle.
«C'est une femme qui a souffert»
A la question Bernadette a-t-elle souffert du rapport de Jacque Chirac avec les femmes ?, là encore, Catherine Nay répond en toute franchise. «Elle me disait toujours : "mon mari me trompe !", et c’est vrai qu’il l’a trompée. Il avait des liaisons. (...) C’est une femme qui a souffert, qui n’a jamais voulu divorcer (…). Je crois qu’ils riaient malgré tout ensemble. Mais c’était un rapport qui n’appartenait qu’à eux», précise-t-elle.
Jordan De Luxe en a également profité pour prendre des nouvelles de l'ex-première dame. «Je ne sais pas si elle va bien», a déclaré Catherine Nay, expliquant n'avoir aujourd'hui aucun contact avec Claude Chirac, et ce bien qu'elle s'entendait selon elle très bien avec Bernadette, sa mère. «Dès que son père a commencé à être malade, Claude Chirac a écarté les journalistes. C'est pareil avec sa mère. Juste quelques intimes voient Bernadette. Claude a mis ses parents sous cloche, pour que les Français ne voient pas qu'ils se dégradent !», conclut-elle.