Chris Hemsworth sera en novembre le héros de «Sans Limites», une série documentaire National Geographic dans laquelle l’acteur australien repousse les limites du corps humain.
Armé du marteau de Thor, il a affronté des ennemis surpuissants. Dans la série «Sans Limites», qui sera diffusée sur Disney+ à partir du 16 novembre, Chris Hemsworth s’attaque cette fois à quelque chose de plus redoutable : le temps qui passe.
L’acteur s'est associé au réalisateur Darren Aronofsky pour tenter de découvrir ce qui pourrait, sinon anéantir, à tout le moins ralentir le processus de vieillissement humain. Produite par Darren Aronofsky (le réalisateur oscarisé de Black Swan et The Whale) pour Protozoa, Jane Root pour Nutopia, et Chris Hemsworth et Ben Grayson pour Wild State, «Sans limites» est «une aventure scientifique, doublée d’une quête toute personnelle, au cours de laquelle Chris va relever une série de défis physiques et mentaux, élaborés par des spécialistes, des scientifiques et de grands pontes de la médecine, pour mettre en lumière différents aspects du vieillissement», explique la plate-forme.
La bande-annonce présente Chris Hemsworth aux côtés d’experts de renommée mondiale alors qu'il fait face à six tests dangereux afin de percer les secrets de la longévité. Une nage de 250 mètres dans un fjord arctique à 2°C, l’ascension d’une corde de 30 m suspendue au-dessus d’un canyon et un numéro de funambule le long d’une grue au sommet d’un gratte-ciel de 80 étages, sont quelques-uns des défis spectaculaires qu’il s’est lancé.
Moins impressionnant sur le papier, mais pas moins extrême, l’acteur a aussi passé trois jours dans une maison de retraite où tout un attirail conçu pour ressentir les effets du vieillissement du corps lui ont corsé le quotidien.
La peur de la mort
«C'était un extrême après l'autre - une série d'expériences scientifiques où j'étais le cobaye», a déclaré Chris Hemsworth à EW. «J'ai acquis une belle compréhension des possibilités incroyables du corps et de l'esprit humains, et du potentiel que nous avons tous», a-t-il ajouté.
«Il y a cette peur humaine très normale de la mort qui est en quelque sorte devenue un grand sujet de conversation dans la culture en ce moment», a de son côté expliqué le réalisateur Darren Aronofsky. «Principalement parce que les baby-boomers vieillissent et que soudainement, beaucoup de ressources sont investies dans la science de la longévité. Toutes les plus grandes entreprises technologiques ont toutes des départements qui s'y intéressent.»
Le réalisateur cite son film de 2006 ‘The Fountain’ comme un exemple de sa fascination de longue date pour le sujet. «Il y avait cette idée dans ‘The Fountain’, qui est : ‘La mort est une maladie, et je vais la guérir’», a continué d’expliquer le réalisateur, toujours selon les propos repris par EW. «Je me souviens quand cette idée était dans le film, j'ai débattu si c'était juste une ligne trop folle pour rester dans le film et [si] les gens penseraient que c'était ridicule. Maintenant, il semble que beaucoup de gens la prennent au sérieux.»