Âgé de 75 ans, Brian Cox va publier le 18 janvier ses mémoires, «Putting the Rabbit in the Hat», dans lesquelles il revient sur l’ensemble de sa carrière. Et en profite pour balancer quelques vérités sur certaines stars hollywoodiennes.
Johnny Depp
Le premier à se pendre un coup derrière la tête n’est autre que Johnny Depp. L’interprète de Logan Roy dans l’excellente série Succession rappelle n’avoir jamais joué au côté de la star de Pirates des Caraïbes, mais s’était vu proposer le rôle du gouverneur Weatherby Swann incarné par Jonathan Pryce. Qu’il avait refusé. Il a toutefois un avis assez tranché à propos de l’acteur de 58 ans.
«Je suis certains qu’il est charmant, mais il est tellement surfait, tellement surestimé. Dans Édouard aux mains d’argent, soyons honnête, si on vous affuble de mains comme celles-ci, avec cette pâleur et ces cicatrices au maquillage, vous n’avez rien à faire. Et il n’a rien eu à faire. Et par la suite, il a fait encore moins», lance Brian Cox.
Quentin Tarantino
Brian Cox n’est absolument pas fan du travail du réalisateur de Once upon a time… in Hollywood. «Je trouve son travail tape-à-l’œil. Tout est superficiel. Il joue avec le scénario pour masquer le manque de profondeur. Privilégie le style à la substance. Je ne suis pas resté jusqu’à la fin de Pulp Fiction. (…) Cela étant dit, s’il m’appelait pour un rôle, je le ferais», explique l’acteur écossais.
Steven Seagal
Brian Cox a partagé l’affiche du film L’Ombre blanche avec Steven Seagal en 1996. Et il n’a manifestement pas gardé un bon souvenir du comédien. «Steven Seagal est aussi ridicule dans la vraie vie qu’il l’est à l’écran. Il dégage une sérénité de façade, comme s’il évoluait sur un plan supérieur à nous tous. Et s’il est évident qu’il évolue à un plan différent du nôtre, cela ne fait aucun doute, ce n’est certainement pas sur un plan plus élevé », commence-t-il.
Il poursuit en expliquant que Steven Seagal souffre du «syndrome de Donald Trump, qui consiste à se croire beaucoup plus capable et talentueux qu’il ne l’est en réalité, apparemment inconscient du fait qu’une armée de personnes participe à entretenir cette illusion».
Edward Norton
Brian Cox est le premier fan de Spike Lee, le réalisateur avec lequel il a travaillé sur le film La 25eme heure, qu’il considère comme un des metteurs en scène les plus talentueux du métier. Quelle n’a pas été sa joie quand ce dernier n’a pas hésité à remettre à sa place Edward Norton sur le tournage du film en 2002. Selon Brian Cox, l’acteur est «un gentil garçon mais il peut se montrer chiant parce qu’il aime à se croire lui-même auteur-réalisateur».
Et de préciser : «Lui et moi avions une scène dans le bar de mon personnage. Spike avait tout pensé et préparé de manière immaculée. Mais Ed s’est pointé et a commencé à dire : ‘J’ai travaillé sur le script et j’ai quelques idées que j’aimerais te soumettre. J’ai réécrit certaines choses’. Spike lui a dit qu’il allait jeter un coup d’œil. Il a regardé ses notes et lui a dit : ‘C’est très intéressant. Très bien, donc retournons à ce que nous faisions’… et de cette manière il a remis Ed à sa place», explique Brian Cox.