Dans un entretien accordé au site belge Télépro, Claire Chazal a dévoilé de nouveaux détails sur son départ du journal de 20H sur TF1 en 2015.
Celle qui officie désormais sur les antennes du groupe France Télévisions, et qui a été remplacée par Anne-Claire Coudray sur la première chaîne, avoue avoir «très mal vécu» sa mise à l’écart de TF1. Une chaîne qu’elle considérait comme étant une partie intégrante de sa vie. «C'était ma famille, j'étais très libre et heureuse. Quand il faut arrêter, c'est un choc. Je n'aurais pas arrêté par moi-même», confie-t-elle à Télépro.
Dans les jours qui ont suivi son départ, Claire Chazal se souvient avoir trouvé un peu de réconfort dans les audiences qui, pour la première fois, était favorable à France 2. Elle révèle également que sa mise à l’écart était motivée par des raisons personnelles. «L'audience était correcte, nous étions devant France 2. Le week-end qui a suivi mon départ, France 2 était devant TF1, cela m'a fait sourire. On m'a arrêté pour des raisons personnelles, c'était des inimitiés du point de vue personnel», poursuit-elle.
Toujours fidèle au 20H de TF1
Claire Chazal fait une autre confidence étonnante durant cette interview, précisant qu’elle continue, encore aujourd’hui, à suivre le JT de TF1. «Je m'en excuse auprès de Laurent Delahousse que j'aime beaucoup, mais je regarde celui de TF1 !», lance-t-elle. Pourrait-elle un jour reprendre les commandes d’un journal télévisé ? La journaliste ne le pense pas.
«Je ne crois pas que les chaines généralistes vont me proposer de présenter un 20 heures. Je ne suis pas intéressée par autre chose qu'un journal de 20 heures qui permet de raconter une histoire avec des dossiers, des références, des remises en perspective historiques. C'est le calme du 20h qui m'intéresse, pas l'information permanente. Je ne crois pas qu'on me proposera la présentation d'un 20h comme celui-ci», souligne-t-elle.
Claire Chazal a également évoqué la fin de sa carrière, et l’éventualité, un jour, de prendre une retraite bien méritée. Une perspective qu’elle est tout simplement incapable d’envisager à ce jour. «Je n'ai pas de date, je ne partirai jamais. Je voudrais faire ça jusqu'au bout, jusqu'à ce que je puisse le faire», dit-elle.