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«Don’t look up» : de quel célèbre film la comédie est-elle inspirée ?

Leonardo DiCaprio et Jennifer Lawrence font douloureusement face à l’absurdité du monde. [NIKO TAVERNISE/NETFLIX]

Nouveauté de Netflix à ne pas manquer, la comédie apocalyptique «Don’t look up : Déni cosmique» d’Adam McKay, avec au casting Jennifer Lawrence, Meryl Streep, Jonah Hill, Timothée Chalamet, Tyler Perry, Cate Blanchett, ou encore Ariana Grande, est inspirée d’un film culte.

Le réalisateur Adam McKay (Vice, The Big Short, Anchorman) a confié s’être inspiré du film Les Dents de la mer, réalisé par Steven Spielberg en 1975. Alors que sa comédie noire montre deux astronomes ne pas être pris au sérieux alors qu'ils tentent de prévenir le monde entier d’un danger imminent - une comète s’apprête à entrer en collision avec notre planète, ce qui entrainera l’extinction de l’espèce humaine – le film de Spielberg montrait le conseil municipal de l’île d’Amity minimiser le risque de baignade pour ne pas ruiner les festivités du 4 juillet, et ce alors qu’une attaque de requin venait de faire une victime.

« Ce n’est pas l’idée la plus hautement conceptuelle et bizarre qui soit, d’avoir un film catastrophe où les gens ne croient pas vraiment au désastre qui se prépare. C’est comme le maire dans Les Dents de la mer (qui dit en répondant à l'océanographe Matt Hooper qui l'alerte qu'un requin menace les baigneurs) : 'Vous aimeriez bien prouver ça, n’est-ce pas ? Pour avoir votre nom dans National Geographic ?' Et là, ce sont deux astronomes moyennement placés, très sincères, qui font la découverte de leur vie, à savoir qu'un astéroïde mortel se dirige tout droit vers la Terre, et ils se retrouvent à devoir avertir tout le monde et faire une tournée des médias », avait expliqué Adam McKay dans le New York Times Magazine.

Une présidente aux multiples visages

Quant au personnage de Meryl Streep qui incarne une Présidente des Etats-Unis totalement irresponsable, le personnage n’a pas été inspiré d’un seul mais de plusieurs authentiques présidents américains, a par ailleurs aussi confié le réalisateur.

«J’ai pris un peu de chacun, donc vous avez un genre de personnage vide à la Reagan. Vous avez le côté vendeur de voiture d’occasion de Bill Clinton, et le dangereusement sous-qualifié George W. Bush. Et puis, vous avez - j’ai voté pour lui, mais soyons honnête - Barack Obama, terriblement à l’aise avec les sous. Et puis bien sûr le narcissisme déchaîné de Trump», a détaillé McKay pour PopSugar.

Parabole sur la fin du monde, « Don’t look up » entend faire rire pour faire émerger une prise de conscience collective quant au destin funeste qui attend l’humanité, promise au pire (sinon à cause d’une comète destructrice) à cause du réchauffement climatique pas assez pris au sérieux ni par la population, ni par les décideurs du monde entier. Elle s’attaque aussi au capitalisme et ses milliardaires-gourous, la politique-spectacle ou encore l’agitation vide de sens des réseaux sociaux. Une vraie réussite qui, attention, mettra les nerfs des allergiques à la bêtise humaine à rude épreuve.

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