C’est sur Amazon Prime Video que le documentaire du New York Times «Controlling Britney Spears» sera disponible en France, à partir du 2 décembre. Une enquête qui révèle les coulisses de sa mise sous tutelle en 2008.
Si Britney Spears a longtemps qualifié cette tutelle comme étant «un outil d'oppression et de contrôle» à son encontre, les détails de celle-ci n’avait jamais été révélés. Le documentaire réalisé par Samantha Stark permet de mettre en lumière le système de surveillance impensable qui a été mis en place durant 13 années pour suivre ses moindres faits et gestes. Il contient également des témoignages exclusifs de personnes qui avaient connaissance des conditions de vie de la chanteuse pendant toutes ces années.
«Je n'ai jamais parlé de ce dont nous avons été témoins. Nous avons signé ces accords de confidentialité et c’était difficile d’oser dire quoi que ce soit sachant que des personnes dans l’équipe de management de Britney pouvaient m'empêcher de gagner ma vie. Mais c'est important. C'est une vie humaine qui a été torturée», confie notamment Felicia Culotta, ancienne assistante de Britney.
Pour de nombreux témoins, Jamie Spears, le père de l’artiste, avait réussi à bâtir un système comparable à celui d’une prison. «Cela m'a vraiment fait penser à quelqu'un qui était en prison. Les agents de sécurité ont essentiellement tenu le rôle de gardiens de prison», explique Alex Vlasov, ancien assistant de direction et responsable des opérations et de la sécurité chez Black Box Security, une société chargée de la sécurité de Britney Spears.
Alex Vlasov révèle également que le téléphone de la chanteuse été constamment sous surveillance, et qu’il était possible d’avoir accès à l’intégralité de son contenu à son insu, aussi bien ses messages, ses appels, ses notes, ses photos que l’historique complet de ses activités sur Internet. «Son téléphone et ses conversations privées étaient souvent utilisés contre elle. Je sais qu’il est arrivé que Jamie dise à Britney : ‘pourquoi as-tu envoyé un message à cette personne ?’ Je n’avais pas l’impression qu’elle était traitée comme un être humain», dit-il.