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Seth Rogen ne supporte plus les artistes qui se plaignent de la «cancel culture»

Seth Rogen était invité dans l’émission britannique «Good Morning Britain».

Invité de l’émission britannique «Good Morning Britain», Seth Rogen a confié en avoir assez des artistes qui se plaignent de la «cancel culture» en brandissant l’argument de la censure au lieu d’assumer leurs erreurs passées.

Seth Rogen a reconnu lui-même que certaines de ses blagues dans ses anciens films n’ont pas bien vieilli avec le temps, et les changements qui se sont opérés depuis au sein de la société. En a-t-il honte pour autant ? Pour le comédien, il est important d’assumer ce qui a été fait, ou dit, par le passé à partir du moment où l’intention n’a jamais été de cibler un groupe de personnes volontairement.

«Je n’ai jamais été un comédien qui, je pense, a fait des blagues destinées à viser une catégorie de personnes en particulier. Avons-nous fait ou dit des choses sans en réaliser la portée ? Définitivement. On les retrouve dans nos films et ailleurs, et je suis plus que ravi de vous dire que certains de mes propos ont mal vieilli», explique Seth Rogen. «Mais c’est la nature même de notre métier. Les blagues ne sont pas toujours destinées à supporter l’épreuve du temps», poursuit-il.

Des approches différentes

Le comédien explique également que les critiques font partie du métier, et qu’il est impossible de prétendre être un artiste sans accepter cela. Pour Seth Rogen, il est important que certains acceptent de se remettre en question avant de tout mettre sur le dos de la «cancel culture». «Dire des choses insultantes est une mauvaise chose. Si quelqu’un le fait consciemment, il serait bien de se confronter à cela d’une façon ou d’une autre. Ce n’est pas la ‘cancel culture’, c’est juste une personne qui fait des blagues de mauvais goût», précise-t-il.

Tout le monde ne partage pas l’avis de Seth Rogen. Récemment, l’humoriste Chris Rock s’est ouvertement plaint de la «cancel culture», prétextant que cette nouvelle tendance rendait le divertissement trop «propre» et «pas drôle». Pour lui, cela revient à manquer de respect au public qui détient, pour sa part, l’ultime arme de suppression en ne riant plus aux blagues des artistes.

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