Loana a raconté sa descente aux enfers et ses neuf tentatives de suicide dans le documentaire «Loana, une lofteuse up and down», diffusé ce 11 mars sur C8.
« Il y en a certaines, c'était des appels au secours. Je me rappelle de trois où c'était des vraies, parce que les vraies, c'est là où on la prévoit la tentative de suicide », a expliqué la première gagnante de Loft Story en 2001, dans une séquence particulièrement poignante. « Elle ne vient pas par hasard. On sait qu'on va le faire. C'est robotisé. On regarde pour la dernière fois le soleil se coucher. On le trouve beau d'ailleurs, d'habitude on ne fait pas attention à ce genre de choses. Et puis on se dit que c'est maintenant, et puis on prend un maximum de cachets. Et on a les yeux qui se ferment et on se dit que c'est pour la dernière fois », a-t-elle poursuivi. « Je n'ai plus envie de vivre, plus envie de respirer. Tout vous fait mal, même respirer, ça fait mal ».
Le documentaire de Guillaume Genton, dont le tournage a eu lieu tout récemment - et durant lequel Loana serait tombée dans le coma après une overdose médicamenteuse - retrace son histoire et sa célébrité soudaine depuis son apparition dans « Loft Story ».
Dans une autre séquence choc, Loana a raconté l’abandon de sa fille Mindy : « C'est le moment le plus horrible de ma vie, quand j'ai laissé ma fille à la DDASS. J'ai entendu ses cris, ses pleurs pendant plus de deux mois dans ma tête, c'est le truc le plus horrible quand on l'a arrachée de mes mains », a-t-elle notamment confié.
« Loana, une lofteuse up and down » est aussi revenu sur son enfance difficile : «Mon père m’a battue de mes 11 ans à mes 16 ans», a confié celle qui pour subvenir à ses besoins deviendra gogo danseuse dans une boîte de nuit, avant de connaître une notoriété soudaine avec sa participation à Loft Story et le tristement fameux épisode de la piscine avec Jean-Edouard.
Pour se sortir de la spirale de la drogue et des tentatives de suicide qui l’aspirent depuis de nombreuses années, Loana a décidé de regarder vers l’avenir. «Il me faut un projet pour avancer sinon j’ai l’impression de ne servir à rien», déclare celle qui envisage aujourd’hui « d’ouvrir un cabaret à Cannes cet été ».