L’ancienne candidate de «Koh-Lanta : l’île des héros » Inès Loucif, infirmière à la ville, a raconté comment elle avait été agressée par un patient à l’hôpital.
Dans une story Instagram, la jeune femme est longuement revenue sur cet épisode traumatisant dont elle a été victime le 27 décembre dernier. «J'étais en oncologie avec un patient, qui est arrivé avec pour spécialité de rester tout nu dans sa chambre et de se masturber. Je travaillais de nuit donc je faisais 19h-7h, j'ai une aide-soignante avec moi (AS, ndlr), je vais travailler en binôme avec elle, et quand j'arrive, l'interne m'arrête en me disant qu'il y a un patient particulier. Quand je vais rentrer dans la chambre, il faut que je sois absolument avec mon AS, il faut que je sois accompagnée», relate-t-elle, précisant que ce patient avait quelques heures auparavant été l'auteur « d'attouchements aux urgences ».
« Je trouvais ça quand même bizarre, je vais voir son dossier et je me rends compte qu'il a un suivi psychologique... Je me dis 'ok je suis une meuf, je vais être toute seule avec un mec de 40 ans, assez shtock', mon AS pareil elle est toute mimi, petite... Bref, on ne fait pas le poids face à un psy (patient suivi en psychiatrie, ndlr) », raconte-t-elle.
Quand les deux femmes se présentent dans sa chambre, la situation devient très vite effrayante. Le patient «est allongé dans le lit et là en fait, il nous regarde, il enjambe la barrière du lit et il nous dit qu'il nous veut. Moi je commence à paniquer, je crie à mon AS de courir, on va de l'autre côté du service en soins intensifs, et comme c'est les soins intensifs, les portes sont vitrées et c'est sécurisé donc il faut attendre que le service reçoive l'alerte et qu'il ouvre. Donc on est comme des folles parce qu'on le voit arriver tout nu, il pisse dans le couloir, il nous crie qu'il nous veut dans son lit, qu'il va nous prendre... Je suis en panique totale ! », confie Inès Loucif.
Heureusement d’autres infirmières et la sécurité de l’hôpital sont intervenues. «J'ai la sécurité à côté de moi et la doyenne, qui me confirme qu'il a vraiment le profil du violeur, et que c'est dangereux d'avoir un patient comme ça parce qu'il peut même aller dans les chambres des patientes. Mais on a réussi à lui faire sa piqûre. Bref, c'est un de mes pires souvenirs au travail», a-t-elle conclu.