Le rappeur Joey Starr a prêté sa voix pour les besoins du documentaire événement «Le Roi Bâtard», à découvrir le 29 septembre prochain, à 21h, sur Canal+.
Tourné pendant 10 ans en Tanzanie, sur le continent africain, ce documentaire animalier réalisé par Owen Prümm suit la vie d’un lion, de sa plus tendre jeunesse à sa vie d’adulte, dans une savane à la fois magnifique et impitoyable. L’animal est un bâtard né de l’union interdite d’une lionne de la troupe aux yeux azur et un lion de celle aux yeux jaunes. Ce qui lui vaudra, dès sa naissance, d’être rejeté par les deux clans rivaux. C’est accompagné de sa mère qu’il va errer dans une savane sévèrement touchée par la sécheresse.
Elle va lui transmettre l’art de la chasse, afin qu’il puisse assurer sa propre survie. Quand celle-ci est tuée par d’autres lions sous ses yeux, le bâtard est contraint de poursuivre son exode en solitaire. C’est pourtant lui qui, face à un mal qui ronge la terre ancestrale des lions, va accomplir l’impossible : réunir les deux troupes rivales pour assurer la survie de tous.
Ceci n'est pas un documentaire animalier.
Le Roi Bâtard, dès le 29/09 sur CANAL+ pic.twitter.com/4N7jsbgjIv— CANAL+ Docs (@CanalplusDocs) September 21, 2020
Film hybride situé entre la fiction et le documentaire, Le Roi Bâtard vient apporter un regard neuf sur le documentaire animalier avec une narration et une mise en scène singulière. Un exercice qui n’a pas été évident pour le réalisateur. «Le plus grand défi dans la réalisation de ce film était toujours de raconter une histoire vraie, couvrant la vie d’un lion mâle, du lionceau jusqu’au roi, toujours de son propre point de vue. Pour y parvenir, le choix évident aurait été de raconter l’histoire à la première personne, mais des questions surgissaient : comment éviter l’humanisation, comment garder l’histoire divertissante et factuelle, et comment inclure un message de conservation puissant ?», explique Owen Prümm.
«Pour y parvenir, j’avais besoin de montrer la vie telle qu’elle est vue à travers les yeux des lions, de ressentir leur douleur et leur souffrance d’une manière similaire à nos propres émotions humaines. Pour y parvenir, nous avons renversé l’histoire classique de l’animal. La plupart des histoires de fiction sur les lions décrit le lion comme une bête mangeuse d’hommes, mais en donnant une voix au lion dans ce film, c’est lui qui dépeint l’homme comme la ‘bête mangeuse de lion’ pour ainsi dire. Le Roi Bâtard porte ce message», poursuit-il.