Lorsque la dernière partie d’un film ou d’un spectacle s’achève de manière brillante, on dit parfois qu’il se termine «en apothéose». Un terme dont l’origine remonte à l’Antiquité.
Dans la mythologie grecque, un héros qui s’était illustré par sa bravoure pouvait avoir le privilège d’être admis parmi les dieux de l’Olympe, lors de «l’apotheôsis» (de «theos» dieu, et «apo» mouvement). Ce mot exprimait ainsi une idée de chemin effectué entre les mortels et le divin.
Puis, chez les Romains, «l’apotheosis» a été instauré pour rendre hommage aux empereurs décédés lors d’une cérémonie grandiose.
Avec le temps, ce terme a été repris par le christianisme pour glorifier les saints de façon posthume, avant d’être laïcisé pour les personnages illustres, notamment grâce à des œuvres. C’est cette dimension artistique qui a perduré.