Lorsqu’une personne se montre impitoyable, on dit parfois qu’elle «ne fait pas de quartier». Une expression apparue au XVIIe siècle, qui tire son origine de la marine.
Sur les navires, le «quartier» fait en effet référence aux lieux de repos destinés à l’équipage. Un terme qui a également inspiré les militaires pour désigner les endroits où les soldats pouvaient panser leurs blessures et se reposer.
C’est ainsi que les expressions «faire quartier» ou «ne pas faire de quartier» ont commencé à être employées sur les champs de bataille, pour parler du sort réservé aux captifs ennemis.
Ces deux formules désignaient respectivement les prisonniers qui auraient la vie sauve et ceux qui étaient condamnés à être exécutés. Seule la tournure négative a perduré jusqu’à aujourd’hui, avec un sens figuré et moins sanglant.