Lorsqu’une personne est choyée et se trouve dans une situation particulièrement confortable, on dit parfois qu’elle est «comme un coq en pâte».
Une expression apparue au XVIIe siècle, qui n’a aucun lien avec un plat cuisiné. A l'époque, dans les fermes, les volatiles les plus beaux étaient bien traités, voire chouchoutés, afin d’être présentés à des concours lors des foires ou d’être vendus un bon prix au marché.
Ils étaient ensuite transportés dans des corbeilles ou des paniers, avec beaucoup de précaution, afin de ne pas être abîmés pendant le voyage et de conserver toute leur valeur. De plus, les éleveurs appliquaient une pâte spéciale sur leurs plumes afin de les rendre bien brillantes.
L'habitude a donc été prise d'appeler ces oiseaux qui se faisaient chouchouter des «coqs en pâte». Cette image a ensuite progressivement glissé dans le langage populaire, le coq ayant toujours été présent dans la culture française.