La joie, la satisfaction ou le plaisir sont parfois si forts qu’ils peuvent mener une personne «au septième ciel».
Cette expression remonte à l’Antiquité, quand les astronomes pensaient que la Terre était au centre du monde. Dans les croyances de l’époque, les corps célestes étaient alors représentées dans des sphères de cristal appelées ciels.
Le premier d’entre eux, le plus proche de la Terre, était représenté par la Lune. Suivaient Mercure, Vénus, le Soleil, Mars, Jupiter et enfin Saturne, la plus éloignée, et donc la plus proche des étoiles et des dieux. Etre au septième ciel correspondait donc au fait de se trouver au plus près du bonheur absolu.
Cette théorie astronomique a, au cours des siècles suivants, été réutilisée dans de nombreuses religions. Elle a ainsi inspiré une expression, qui a perduré malgré les démonstrations scientifiques sur la place centrale du soleil.