Lorsqu’une personne se lance dans un projet et n’obtient pas ce qu’elle veut, on peut dire qu’elle «rentre bredouille».
Une expression qui tire son origine d’un jeu particulièrement en vogue au XVIIe siècle. Nommé «trictrac», ce dernier – qui s’apparente au backgammon – se pratiquait à deux à l’aide de dés, de petits pions et d’un marqueur de points appelé «bredouille».
Lorsque l’un des deux joueurs remportait la partie sans que son adversaire ne parvienne à marquer le moindre point, on disait que le perdant avait été mis «bredouille». L’expression a ensuite été utilisée afin de parler des femmes qui rentraient d’un bal sans un cavalier.
Puis, à partir du XIXe siècle, elle a permis de désigner les chasseurs et autres pêcheurs qui rentraient chez eux sans avoir pu trouver de gibier ou de poisson, avant de s’élargir, au fil du temps, à toute forme d’échec.