Toasts, œufs «mayo», poireaux vinaigrette… Le hors-d’œuvre est aujourd’hui un plat froid et léger, que l’on sert en début de repas. Mais ce terme n’a pas toujours été propre à la gastronomie.
A l’origine, vers la fin du XVIe siècle, il était employé en architecture, et faisait référence à un édifice secondaire détaché du bâtiment principal. Il a ensuite pris un sens figuré, pour désigner toute chose accessoire et non essentielle.
Puis, sur ce modèle, les premiers hors-d’œuvres sont apparus environ un siècle plus tard, sur les tables prestigieuses. Ils consistaient alors en de petits plats, servis avant même l’entrée, c’est-à-dire «hors de l’œuvre» principale du cuisinier – les mets suivants –, afin de faire patienter les convives.
Mais, avec le temps, le nombre de plats proposés lors des repas a diminué, et le hors-d’œuvre a fini par se confondre avec l’entrée.