Après le phénomène « Calendar Girl », la reine de la romance littéraire américaine revient avec la saga « International Guy ». Les deux premiers volets sortiront le 12 juillet en France.
Après avoir écoulé plus d'1,3 million d'exemplaires dans l'Hexagone de sa précédente série, Audrey Carlan relate, dans cette nouvelle collection déclinée en douze saisons, les péripéties de trois amis et coachs de vie aidant des femmes puissantes. Et toujours avec un savant mélange entre amour et affaires.
Comment est né ce projet ?
Cette saga s’inspire de tous mes voyages à travers le monde au cours des deux dernières années. Grâce au succès de « Calendar Girl », j’ai pu découvrir de nombreuses cultures. J'ai été fascinée par ces différentes cultures, la nourriture, les divertissements et les paysages uniques.
Vous êtes-vous inspirée de faits réels ou de personnages de votre entourage ?
Un peu des deux. Quand je voyage, j'essaie de passer du temps pour moi dans chaque ville pour en apprendre le plus possible sur l'histoire et les gens.
Après l’héroïne Mia, vous vous intéressez aux hommes…
J’aimais l’idée d’un trio, d’une fraternité d’hommes qui se soutiennent les uns les autres. Le concept m’a intriguée. Parker, Roy et Bo apportent chacun une expertise différente à la société International Guy Inc. et ils travaillent bien ensemble. C'était tellement amusant d'écrire sur trois hommes complètement différents !
Pourquoi avoir choisi Paris et New York comme décor ?
Paris, ma ville préférée, m’enchante à chaque visite. Avec New York, je voulais partager mon attrait pour l’une des meilleures mégalopoles des Etats-Unis.
Etes-vous allée dans toutes les villes choisies pour cette série ?
J'ai visité dix des douze villes dont je parle dans la série.
Lisez-vous de la new romance ?
Bien sûr. La new romance implique des femmes avec un fort caractère. Il n’y a rien de plus captivant qu’une héroïne qui se connaît et sait ce qu’elle veut.
J'espère que Calendar Girl sera adapté au cinéma.
Pensez-vous que seules les femmes peuvent écrire des ouvrages new romance ?
Non. Un auteur homme peut se nourrir du point de vue et de la perspective d'une femme d'une manière qui se traduit sur la page. Je ne crois pas que les écrivains devraient être gênés par leur sexe. Si l'histoire est dans leur tête, alors elle doit être partagée. D'ailleurs, «International Guy» est principalement écrit du point de vue masculin et je pense avoir réussi.
Etes-vous surprise du succès de la saga «Calendar Girl» ?
Oh oui, tellement surprise. Je ne m'attendais à rien quand j'ai écrit la série. Je voulais juste conter l’histoire d’une fille amusante et insolente. Je suis ravie de l’accueil que la série a reçu et suis extrêmement reconnaissante à tous mes lecteurs d’être tombés amoureux de Mia.
«Calendar Girl» sera-t-il adapté au cinéma ?
Je l'espère. Une option a été posée aux États-Unis, mais cela ne signifie pas que c’est acté. Croisons les doigts !
Ce succès a-t-il modifié votre approche de l’écriture ?
Peut-être un peu. Je fais beaucoup plus attention quand je dois parler d’un pays ou d’une culture différente. J’essaie de faire appel à une personne dudit pays, qui connaît bien sa culture et tout ce qui l’entoure. Les mots, les noms, les spécificités sont vrais et pas inventés, ainsi je ne me trompe pas et je n’offense personne.
Prévoyez-vous d’écrire dans un autre style littéraire, un jour ?
J'aimerais écrire de la Women's Fiction. Dans tous mes livres, j'essaie de faire en sorte qu'il y ait un message à apporter au lecteur. Dans chaque épisode de «International Guy», le héros, Parker, laisse un mantra pour chaque client, quelque chose que je souhaite transmettre au lecteur.
Avez-vous un rituel avant de vous lancer dans un nouveau livre ou chapitre ?
Je vais dans mon bureau, j'ouvre une page blanche sur mon ordinateur, je respire et j'entre dans la tête du personnage. Au-dessus de mon bureau, sur le mur, j'ai affiché des photos de personnages célèbres dont je m’inspire pour créer mes personnages. Je préfère écrire quand mes enfants sont à l’école, ce qui me permet de rentrer complètement dans ce que j’écris.
International Guy, #1 Paris et #2 New York, d’Audrey Carlan, éditions Hugo Roman, 9,95 €.
© Julien Poupart