Le Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême, qui se tiendra du 25 au 28 janvier, fera la part belle aux œuvres internationales. Focus sur les tendances de cette année.
En donnant son Grand Prix à l’auteur américain de comics Richard Corben - qui devient de fait le président de la prochaine édition - le festival de BD se tourne un peu plus vers l’étranger, dans un marché désormais perméable à toutes les influences, d’où qu’elles viennent.
Pour preuve, la manifestation, qui va célébrer jusqu’au 28 janvier sa 45e édition, offrira une large place aux productions nippones. Ainsi, pour le 160e anniversaire des relations diplomatiques franco-japonaises, le festival participe à la première édition du prix Konishi, pour la traduction de mangas japonais en français. Des hommages seront notamment rendus aux mangakas Osamu Tezuka (Astro Boy), Naoki Urasawa (20th Century Boys) et Hiro Mashima (Fairy Tail).
Une fois de plus, l’événement va s’intéresser aussi aux jeunes lecteurs. Outre une rétrospective Titeuf pour les 25 ans de la série de Zep, et des activités prévues pour les soixante printemps des Schtroumpfs, les familles pourront assister au Ariol’s Show, sous forme de BD-concert. Alix sera aussi de la partie, lui dont les 70 ans d’aventures s’exposent. Ce savant mélange entre patrimoine et nouveauté symbolisera, au final, la vivacité actuelle du secteur. Angoulême participe d’ailleurs à la belle santé du 9e art, puisque les Fauves d’or, délivrés pendant l’événement, ont un effet dopant sur les ventes. Celui du meilleur album a déjà permis, par le passé, de multiplier par seize les ventes du titre couronné.