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Marvel divise les fans avec son nouveau Captain America

Devenu un dictateur génocidaire Captain America se met à dos ses anciens alliés. [© 2017 Marvel]

Un nouveau «scandale» anime la sphère des fans de super-héros Marvel. Lancée récemment, la nouvelle série de comics «Secret Empire» met en avant un Captain America devenu un tyran génocidaire.

En déclarant l'an dernier «Heil Hydra» dans l'une de ses aventures, Steve Rogers, a.k.a Captain America, avait déjà secoué les passionnés du héros arborant la banière étoilée, en révélant qu'il était un agent double pour le compte d'Hydra.

Les lecteurs avaient découvert, avec une certaine amertume, que leur patriote préféré était en cheville avec le groupuscule néo-nazi contre lequel il se battait depuis le début de ses aventures. Ce mois-ci, c'est un nouveau choc qui a secoué la comicsphère avec un nouveau «Captain America gate».

L'objet du délit, selon les passionnés : Secret Empire. Un nouvel arc historique qui met en avant un Steve Rogers devenu le patron d'Hydra et responsable de la mort de milliers de personnes innocentes. Après un numéro 0 paru en avril dernier, qui mettait en avant le plan machiavélique de ce Captain aux idées radicales (que nous ne spoilerons pas), le mois de mai a vu arriver le n°1 dans les kiosques.

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En découvrant la trahison de ce héros national, les autres super-héros ne seront pas sans réagir. Tous devront se soulever face à leur ancien ami, qui ambitionne de mettre à genoux les Etats-Unis et le monde, en imposant une force totalitaire et criminelle.

Des comics brûlés

La parution de l'ouvrage a donc ouvert une vive polémique et des divisions parmi les fans les plus irréductibles. Certains appelant même sur les réseaux sociaux à brûler l'ouvrage, afin de protester contre ce virage pris par Marvel.

Des réactions très exagérées selon Nick Spencer, l'auteur de cette nouvelle aventure pour la célèbre maison d'édition américaine. L'homme explique d'ailleurs que «brûler un ouvrage n'est pas une manière de s'élever contre le fascisme, mais seulement de s'élever contre l'ironie». Rappelant, par la même occasion, les tristes autodafés organisés en 1933 par les nazis à Berlin.

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