Le secrétaire d’État américain Mike Pompeo se rendra de nouveau en Corée du Nord le 5 juillet afin de poursuivre les consultations sur la dénucléarisation de la péninsule, dans la foulée du sommet historique entre Donald Trump et Kim Jong Un.
Le chef de la diplomatie américaine doit rencontrer "le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un et son équipe" afin "de poursuivre l'important travail en cours de dénucléarisation de la péninsule coréenne", a annoncé la porte-parole de la Maison Blanche, Sarah Sanders, lors d'un point de presse.
Le département d’État a précisé dans un communiqué que M. Pompeo serait en Corée du Nord du 5 au 7 juillet "pour poursuivre les consultations et mettre en oeuvre les progrès réalisés par le président Trump et le dirigeant Kim à Singapour" le 12 juin.
"Je pense qu'un certain nombre de choses se sont produites. Premièrement, nous n'avons pas assisté à un lancement de missiles au cours des huit derniers mois", a relevé Sarah Sanders, faisant référence à l'ancienne attitude nord-coréenne qui consistait à faire des tests de missiles balistiques provocateurs.
"Vous n'avez pas vu d'explosions nucléaires. Et, encore une fois, ces conversations peuvent continuer à évoluer", a-t-elle poursuivi. "Je ne vais pas entrer dans les détails mais je peux vous dire que des progrès continuent à être enregistrés"
Mike Pompeo se rendra ensuite, les 7 et 8 juillet, à Tokyo où il s'entretiendra avec les responsables japonais et sud-coréens "de notre engagement commun à une dénucléarisation définitive et entièrement vérifiée de la DPRK (acronyme officiel de la Corée du Nord, NDLR), ainsi que d'autres questions régionales et bilatérales", selon le département d’État.
Le secrétaire d’État américain ira ensuite à Hanoï et à Abou Dhabi avant de se rendre à Bruxelles pour le sommet de l'Otan.
Le sommet de Singapour a fait baisser les tensions entre Washington et Pyongyang. Mais la poignée de main historique entre MM. Kim et Trump n'a débouché ni sur un calendrier ni sur des modalités précises pour le démantèlement de l'arsenal nucléaire nord-coréen.
Citant de multiples sources anonymes, des médias américains ont rapporté ces derniers jours que les services de renseignements américains disposaient d'informations selon lesquelles la Corée du Nord tenterait de cacher une partie de son arsenal nucléaire.
Ce que la porte-parole de la Maison Blanche a refusé lundi de confirmer ou d'infirmer.