Le rapport de la Commission indépendante de réforme du cyclisme (CIRC), publié ce lundi, a pointé du doigt la très grande proximité entre les anciens dirigeants de l’Union cycliste internationale, le Néerlandais Hein Verbruggen en tête, et Lance Armstrong.
C’est un nouveau pavé dans la mare. Même si le rapport de la Commission indépendante de réforme du cyclisme (CIRC), rendu public ce lundi, écarte toute corruption, il dresse un tableau à charge sur la proximité des anciens dirigeants de l’Union cycliste internationale, le Néerlandais Hein Verbruggen en tête, avec Lance Armstrong.
Pendant plusieurs années, le coureur américain, déchu de ses sept victoires sur le Tour de France après ses aveux de dopage, a bénéficié de la protection de la fédération internationale.
"Il y avait un échange tacite de faveurs entre les dirigeants de l’UCI et Lance Armstrong et ils ont présenté un front commun contre quiconque oserait l'attaquer", révèle le rapport long de 227 pages et qui a nécessité 13 mois de travaux.
La crédibilité de l'UCI ruinée
La CIRC estime que l’instance a vu en Armstrong "le choix idéal pour la renaissance de ce sport après le scandale Festina" sur le Tour de France 1998, tant pour sa nationalité américaine qui "a ouvert un nouveau continent pour le cyclisme" que par son statut de survivant du cancer qui lui a permis de devenir rapidement "une star mondiale".
Les agissements tout comme les manquements des anciens dirigeants ont "ruiné la crédibilité de l’UCI auprès du public".
Une aire nouvelle pour le cyclisme
La CRIC note toutefois des efforts entrepris depuis le départ de Verbruggen en 2005.
Et Brian Cookson, à la tête de l’UCI depuis septembre 2013, est "déterminé à utiliser ce rapport pour m’assurer que le cyclisme poursuive le processus engagé pour regagner la confiance des fans, des diffuseurs et de tous les coureurs propres." Le début du renouveau ?