Naâman vient de publier un morceau poignant intitulé «Mon Amour». Les références à la fin de vie sont nombreuses, lui qui combat une tumeur cérébrale.
Beaucoup d'émotion. A 34 ans, la star du reggae francophone Naâman a publié le 15 décembre un morceau appelé «Mon Amour». Il y parle de la vie et d'un «moment d’infini», lui qui se bat contre une tumeur cérébrale.
Dans ce titre doux, où sa voix est accompagnée principalement d'une guitare, mais aussi d'un piano et d'une batterie, Naâman écrit notamment que «La vie ne meurt que dans les livres». Une ode à l'espoir et à l'amour.
Depuis plusieurs mois, l'artiste français a annoncé combattre un cancer au cerveau. Une lutte dont il a à nouveau parlé au moment de partager son morceau avec son public, sur les réseaux sociaux. «Confronter la mort fait revivre la beauté des choses simples du quotidien. Le cancer affaiblit mon cerveau laissant mon cœur grand ouvert. Cette chanson est une effusion spontanée née dans un moment d'infini», a-t-il notamment écrit.
«La mort est à mes yeux un cadeau comme l'est la vie, avec qui elle ne fait qu'un»
Les paroles de «Mon Amour» et la pochette du single ne sont pas sans évoquer une possible disparition. Pour le site Paris Normandie, il s'était déjà exprimé sur sa situation : «Peu guérissent de ma maladie. Mais je me sens bien, même si le temps presse : les médecins disent que mon temps est compté. Ça fait naître des choses en moi, de nouvelles perspectives de vie».
De quoi inspirer le musicien, qui reprend en évoquant le thème qui lui tient le plus à cœur : «La spiritualité est centrale pour moi. Se laisser traverser par l'existence est le véritable miracle de la vie. Ne pas abandonner, mais s'abandonner et retrouver confiance en cette vie pleine de mystères. La mort est à mes yeux un cadeau comme l'est la vie, avec qui elle ne fait qu'un».
L'artiste, qui s'est notamment distingué en 2017 en parrainant l'association GPS venant en aide aux enfants dyslexiques, a pu compter sur une réception dithyrambique de cette dernière sortie musicale.
