En direct
A suivre

Fête du cinéma 2024 : 5 films à voir à 5 euros la séance

La Fête du cinéma se tiendra du dimanche 30 juin au mercredi 3 juillet. [©Adobe]

Rendez-vous incontournable des cinéphiles, la Fête du cinéma revient du dimanche 30 juin au mercredi 3 juillet inclus. Pendant ces 4 jours, chaque séance est proposée à un tarif unique de 5 euros dans toutes les salles obscures. Voici les films à voir absolument à l’occasion de cet événement populaire, qui attire chaque année près de 3 millions de spectateurs.

«Vice-versa 2»

Petits et grands pourront notamment profiter de la Fête du cinéma pour aller voir le film d'animation Pixar «Vice-Versa 2», un second volet toujours aussi touchant, drôle et intelligent. Cette fois, Riley, que l'on avait laissée dans le premier opus sorti en juin 2015, en ado de 12 ans bien dans sa nouvelle vie, va devoir faire face à de nouvelles émotions propres à son âge, et à la puberté qui débarque avec son fameux cocktail explosif. Un voyage porté par de nouveaux personnages aux contours savoureux - en tête Ennui, Embarras, Anxiété et Nostalgie - mais aussi un design soigné, des clins d'œil à l'enfance plein d'humour et une nouvelle analyse fine de ce grand chambardement qu'est l'adolescence. Vous reconnaîtrez sûrement les voix de Pierre Niney, Gilles Lellouche, Marilou Berry ou encore celle d’Adèle Exarchopoulos.

«Paradis Paris»

Autre film à l’affiche à ne pas manquer : «Paradis Paris», qui signe le retour à l’écran de Monica Bellucci. Dans cette comédie dramatique, réalisée par la cinéaste franco-iranienne Marjane Satrapi, l'icône italienne se glisse dans la peau de Giovanna, une ancienne star de l’opéra qui a été déclarée morte par erreur, et qui attend désespérément des hommages de la presse. Porté également par André Dussollier, Alex Lutz, Rossy de Palma et Roschdy Zem, ce film choral est une ode poignante à la vie et à l’amour. À travers toutes ces trajectoires de vies, basées sur des histoires réelles, il montre à quel point il faut du courage pour vivre, et ce, sans jamais basculer dans le pathos. Existentiel et teinté d’humour noir, «Paradis Paris» est peuplé de personnages attachants et bien construits, auxquels chacun peut s’identifier.

«Le Comte de Monte-Cristo»

Adaptation du chef d’œuvre d’Alexandre Dumas publié entre 1844 et 1846 par Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte, «Le Comte de Monte Cristo» ambitionne de retranscrire l’histoire de la vengeance d’Edmond Dantès, avec Pierre Niney dans le rôle principal. Pendant trois heures, qui ne se font jamais ressentir, les spectateurs sont entièrement plongés dans la quête de justice du personnage principal, et pris dans les rouages du plan machiavélique mis en place pour arriver à ses fins. Difficile de ne pas être pris aux tripes quand Edmond Dantès est trahi et mis aux fers, privé de vivre son amour avec Mercedes. Impossible de ne pas exulter quand le piège se referme sur ses ennemis, ni d’être saisi par l’émotion face au prix de la vengeance. Le plan est méticuleux et implacable, comme la rage qui gronde au fond d’Edmond, celle qui semble le maintenir en vie, comme elle pourrait le mener à sa perte.

«Un petit truc en plus» 

Rien de tel qu’une bonne comédie feel good pour fêter le retour de l’été. Et s’il y en a bien une qui a remporté tous les suffrages, c’est «Un p'tit truc en plus», qui a franchi le cap des 7 millions d'entrées. Dans son premier film, Artus met en scène les aventures d’un père, interprété par Clovis Cornillac, et de son fils, campé par Artus lui-même, contraints après un cambriolage raté d’embarquer à bord d’un bus, qui conduit les pensionnaires d’un foyer pour jeunes adultes en situation de handicap mental et leurs trois encadrants en colonie de vacances. Alors que père et fils se font respectivement passer pour un éducateur et un nouveau pensionnaire, cette virée au vert va bouleverser la vie de ces deux braqueurs en cavale. Portée par une mise en scène rythmée et des répliques qui font mouche, la comédie se range parfaitement dans la catégorie du film joyeux, mêlant humour et émotion.

«Kinds of Kindness»

Un an après le captivant «Pauvres créatures», le réalisateur grec Yórgos Lánthimos revient en force avec «Kinds of Kindness», une œuvre délirante dont lui seul a le secret, portée par Emma Stone, Willem Dafoe, Jesse Plemons et Margaret Qualley. Dans ce film, Yórgos Lánthimos suit sa recette magique : transporter le spectateur vers un monde à la fois drôle et sombre, pour que ce dernier ressorte de la salle de cinéma dérouté, mais prêt à se poser de multiples questions sur l’absurdité humaine. On suit trois récits bien distincts. La première histoire tourne autour d’un homme manipulé. La deuxième est centrée sur un policie,r et la troisième évoque les pouvoirs d’un chef spirituel. L’ensemble des trois offre un long-métrage mémorable. 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités