Sur les écrans français dès ce mercredi 14 août, «Alien : Romulus» s’annonce comme un des rendez-vous incontournables dans les salles obscures. CNEWS avait pu voir le début du film en avant première, laissant espérer un des meilleurs chapitres de la saga.
Extrêmement prometteur. Fede Alvarez était présent à Paris, au début de l'été, pour présenter le début du film «Alien : Romulus», et répondre à quelques questions des journalistes présents sur place. Le réalisateur, connu pour «Don’t breathe» et «Evil Dead», s’est présenté comme un des premiers fans de la saga initiée en 1979 par Ridley Scott. C’est d’ailleurs lors d’un passage dans les bureaux de la société de production de ce dernier, Scott Free Productions, qu’il s’est retrouvé à présenter la première fois l'idée originale du film aux équipes sur place.
«Ce film découle d’une conversation impromptue avec les équipes de Scott Free, en tant que simple fan – à l’époque ils se préparaient à faire Covenant – et je leur ai dit : ‘J’espère que vous allez faire ça, et ça, et ça, et ça’. Et ils m’ont dit que ce n’était pas ce qu’ils comptaient faire. Mais je venais de leur exposer l’idée d’un film que j’aurais aimé voir», explique-t-il.
«Et c’est resté dans l’air, et ils ont fait Covenant, et quelqu’un à la Fox a eu vent de cette histoire. Il m’a appelé pour me demander si c’était bien moi qui avais présenté une idée de film. Puis ils m’ont demandé si je voulais l’écrire et le réaliser, et j’ai dit : ‘Bordel, mais bien sûr’», poursuit-il, précisant avoir disposée d’une totale liberté créative pour ce film.
Le film d’un fan
Il suffit d’écouter parler Fede Alvarez quelques secondes pour comprendre qu’il est un fan absolu d’Alien, et qu’il s’est lancé dans ce projet avec la ferme intention de respecter cet univers dans lequel ont évolué ses prestigieux prédécesseurs, Ridley Scott, évidemment, mais aussi James Cameron, David Fincher, et Jean-Pierre Jeunet.
Connu pour être un maître de l’horreur, le réalisateur semble s’être emparé avec maestria des principaux codes de la saga – un vaisseau avec son équipage, une station abandonnée, les «facehuggers» (ces araignées qui sautent au visage de leur victime pour placer une larve dans leur corps) – au cœur d’une scène d’anthologie dans les extraits visionnés – et le Xénomorphe lui-même, dont l’esthétique est fidèle à la créature originale imaginée par Hans Ruedi Giger.
«Dans l’espace, personne ne vous entend crier», prévenait-on dans «Alien, le huitième passager». Et c’est exactement la réaction que souhaite provoquer Fede Alavarez chez son auditoire, avec ce film qui s’annonce d’une efficacité redoutable, avec Cailee Spaeny dans le rôle principal, et une bande de jeunes comédiens qui vont devoir faire face à la créature la plus redoutable de la galaxie. Quinze minutes, c’est court pour se faire une idée précise, mais ce fut assez pour donner à l’auteur de ces lignes une envie irrépressible de découvrir le film dans son intégralité.