Vétérinaire intrépide dans «Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire», et prochainement à l’affiche du film d’horreur «Abigail», l’acteur britannique Dan Stevens enchaîne les rôles à Hollywood, où il a débarqué il y a douze ans avec l’espoir de s’y faire un nom. Une mission amplement réussie.
Un vrai caméléon. Dan Stevens n’est pas du genre à tergiverser trop longtemps. À 41 ans, l’acteur britannique crève l’écran dans «Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire», où il joue le rôle d’un vétérinaire aventurier au look de surfeur spécialisé dans les Titans. Il sera prochainement au générique d'«Abigail», le prochain film d’horreur de Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett – les deux hommes qui ont réussi l’exploit de ressusciter la saga «Scream» au cinéma – dans un rôle qui ne manquera pas de marquer les esprits. Il sera également au casting de la série limitée «Zero Day», attendue sur Netflix, où il donnera la réplique à Robert De Niro, Jesse Plemons et Lizzie Caplan.
Dan Stevens est en passe de s’imposer comme un acteur incontournable à Hollywood, douze ans après avoir quitté la série «Downton Abbey» pour rejoindre la Californie, avec l’espoir de voir sa carrière décoller. Une décision qui, à l’époque, semblait pour le moins risquée. La fiction britannique était adulée dans le monde entier, et Dan Stevens y incarnait un des rôles les plus appréciés par les fans, celui de Matthew Crawley, dont la relation avec sa cousine éloignée passionnait les foules.
Jamais rassasié
Après un passage dans le film «Vamps», Dan Stevens a commencé à faire parler de lui après sa performance dans «The Guest» en 2014, dans la peau d’un ancien soldat américain. Il enchaîne ensuite des rôles extrêmement variés, donnant la réplique à Liam Neeson dans «Balade entre les tombes», incarnant Sir Lancelot dans «La Nuit au musée : Le Secret des Pharaons», ou encore le prince maudit dans «La Belle et la Bête».
En 2017, Dan Stevens hérite du rôle du professeur Charles Xavier dans la série «Legion» de Noah Hawley. Là encore, sa performance sera unanimement saluée. La même année, il apparaît au générique de nombreux films – dont «Permission», «Norman», ou «Charles Dickens, l’homme qui inventa Noël» – qui viennent confirmer l’incroyable éventail de sa palette d’acteur. Les trois années suivantes, il se retrouve dans des productions majeures, comme «Lucy in the sky» avec Natalie Portman, «L’appel de la forêt» avec Harrison Ford, ou encore le délirant «Eurovision Song Contest : The Story of Fire Saga».
«De tous les acteurs avec lesquels j’ai pu travailler, il est celui que les cinéphiles amateurs reconnaissent le plus, parce qu’il a joué dans tellement de choses différentes», explique le réalisateur Adam Wingard au site américain Variety. La capacité de Dan Stevens à incarner n’importe quel personnage, et ce avec une totale crédibilité, est ce qui lui permet de se distinguer à Hollywood. Jamais rassasié, toujours partant pour une nouvelle aventure, le comédien avoue qu’il aimerait à l’avenir se pencher sur l’écriture et la réalisation. «Ce serait un nouveau chapitre excitant», lance celui qui n’est décidemment jamais à court d’idées.