C’est dans un message publié sur Facebook qu’Alex Proyas s’était exprimé sur le reboot du film «The Crow», en salles ce mercredi, et dont il avait signé l’adaptation en 1994, avec Brandon Lee. Et qu’il aurait aimé ne jamais voir revenir au cinéma, en hommage au fils de Bruce Lee décédé sur le tournage.
Un cri du cœur, malgré les solides garanties offertes par l'acteur Bill Skarsgard dans le rôle principal. Alex Proyas avait rédigé il y a quelques temps un message sur sa page Facebook en réaction à l’accueil glacial réservé par le public au reboot de «The Crow», avec Bill Skarsgard et FKA Twigs dans les rôles principaux, sur les écrans français mercredi 21 août. Le réalisateur, qui avait mis en scène sa propre adaptation du roman graphique de James O’Barr en 1994, aurait aimé qu’aucune nouvelle version du film ne voit le jour en hommage à Brandon Lee, le fils de Bruce Lee décédé tragiquement à l’âge de 28 ans pendant le tournage, en raison d’une arme à feu défectueuse.
«Je ne retire vraiment aucun plaisir à voir de la négativité entourer le travail de mes confrères. Et je suis certains que le casting et l’équipe de tournage étaient animés par de bonnes intentions, comme sur n’importe quel film. Donc cela me fait de la peine de m’exprimer à nouveau sur ce sujet, mais je pense que la réaction des fans illustre bien les choses. The Crow est plus qu’un film. Brandon Lee est mort en le faisant, et il a été achevé comme le testament de son talent perdu et de cette perte tragique. C’est son héritage. Et c’est ainsi que cela devrait rester», écrit-il.
En 2017, le réalisateur s'était livré sur ses réserves à propos d'un éventuel reboot, au moment où une nouvelle version du film avec Jason Momoa dans le rôle principal était à l’étude. «J’ai terminé le film pour Brandon – j’ai lutté avec le deuil, grâce au soutien des acteurs et de l’équipe qui aimaient tous Brandon, afin de terminer le film en son absence. Nous étions imprégnés par l’esprit de Brandon et son inspiration. Non seulement le travail de Brandon en tant qu’acteur et metteur en scène était formidable, mais il l’était aussi en tant qu’homme, dont l’humanité nous a tous touché», avait-il indiqué à l’époque.