Pour oublier la grisaille et le froid de ce début d'année, voici une sélection de dix comédies françaises à regarder en famille. Fous rire garantis.
«La grande vadrouille» (1966)
Plus d’un demi-siècle après sa sortie, la comédie de Gérard Oury, qui met en scène Louis de Funès et Bourvil, nous fait toujours autant rire. Un film qui a attiré plus de 17 millions de spectateurs en salles, soit le troisième plus gros succès au box-office français derrière «Bienvenue chez les Ch’tis» et «Intouchables». On ne se lasse pas des frasques d'Augustin Bouvet et Stanislas Lefort, résistants malgré eux en 1942.
«Les bronzés font du ski» (1979)
«Quand te reverrai-je, pays merveilleux ?», «Quel est le principal défaut de Bernard ? Il est égoïste», «J'vais vous l'planter votre bâton, moi», «Vous avez oublié vot’scrabble» ou encore «Je sens que je vais conclure»… On ne compte plus les répliques désormais cultes de cette comédie portée par la troupe du Splendid. Un festival de blagues et de situations cocasses à Val d’Isère, que l’on redécouvre avec plaisir autour d’un vin chaud, si possible.
«Les visiteurs» (1993)
Passer une soirée avec Godefroy de Montmirail (Jean Reno) et Jacquouille la Fripouille (Christian Clavier), c’est «okaaaaay». Réalisé par Jean-Marie Poiré, «Les visiteurs» relate les aventures de deux moyenâgeux qui font un voyage dans le temps et se réveillent dans le monde moderne. Dans leur quête, ils croiseront le chemin de Dame Ginette, d’un «Sarrasin» ou de Béa, la «petite petite fillote» du chevalier de Montmirail. Valérie Lemercier a décroché le César de la meilleure actrice dans un second rôle en 1994.
«La cité de la peur» (1994)
En plein Festival de Cannes, un tueur en série s’en prend aux projectionnistes et exécute ses victimes comme dans «Red is Dead». Une aubaine pour Odile Deray, une attachée de presse indépendante qui peine à faire exister ce film d’horreur de série Z. La voilà qui débarque sur la Croisette avec Simon, l’acteur principal, et Serge Karamazov, son garde du corps qui se lancera contre toute attente dans une «Carioca». Ecrit par Alain Chabat, Dominique Farrugia et Chantal Lauby, l’inégalable bande des Nuls, «La cité de la peur» du regretté Alain Berberian compte parmi les comédies françaises à revoir sans modération.
«Les trois frères» (1995)
Cent millions, cent briques, cent patates. Avec «Les trois frères», les Inconnus ont fait un carton au box-office, attirant près de 7 millions de spectateurs dans les salles françaises. Le pitch est simple : trois hommes qui en apparence n’ont rien en commun, apprennent qu’ils sont demi-frères et qu’ils vont hériter d’une grosse somme d’argent. Mais le pactole va bientôt leur passer sous le nez à cause d’une erreur du notaire. Didier Bourdon, Bernard Campan et Pascal Légitimus sont hilarants, et les répliques devenues incontournables.
«Le dîner de cons» (1998)
Thierry Lhermitte et Jacques Villeret sont irrésistibles dans cette adaptation de la pièce de théâtre réalisée par Francis Veber. Avec ses amis, Pierre Brochant, éditeur parisien, convie chaque mercredi un con autour de la table du dîner. Cette semaine, il semble avoir mis la main sur «un con de classe mondiale» en la personne de François Pignon. Ce comptable au ministère des Finances passe son temps libre à construire des maquettes en allumettes.
«Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre» (2002)
En enregistrant près de 400.000 entrées pour sa ressortie au cinéma cet été en version restaurée, «Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre» démontre que le temps n’a pas d’emprise sur lui. Le long-métrage signé Alain Chabat et au casting cinq étoiles (Monica Bellucci, Gérard Depardieu, Jamel Debbouze, Edouard Baer…) reste la meilleure adaptation ciné de la bande-dessinée dédiée aux illustres Gaulois. Une parodie qui avait été vue par plus de 14 millions de spectateurs lors de sa sortie.
«Brice de Nice» (2005)
Avant de devenir l’un des acteurs les plus bankables du cinéma français, Jean Dujardin nous a «cassés» avec son personnage de Brice de Nice, un «surfeur winner, ascendant snowboarder», qui tente tant bien que mal d'avoir le sex-appeal de Patrick Swayze dans «Point Break». Un trentenaire complètement barré que l'on aime retrouver à chaque visionnage. Ca «farte» toujours pour lui.
«Les Beaux Gosses» (2009)
Si Vincent Lacoste a fêté ses 30 ans en juillet dernier, «Les beaux gosses», film de Riad Sattouf grâce auquel il a été révélé au grand public, n’a pas pris une ride.
Toujours aussi drôle, juste et touchant, ce long-métrage imaginé par le dessinateur de «L’Arabe du futur» dépeint l’adolescence avec tendresse et malice, en filmant des ados à la peau grasse tendance acnéique qui voient leur corps se transformer.
«Intouchables» (2011)
Inspirée de l’histoire de Philippe Pozzo di Borgo, lequel est décédé en juin dernier à 72 ans, la comédie d'Olivier Nakache et Eric Toledano émeut autant qu’elle fait rire. François Cluzet incarne l’homme d’affaires devenu tétraplégique qui noue une relation amicale avec Driss, son auxiliaire de vie qui vit en banlieue. Ce rôle est tenu par Omar Sy, qui a remporté le César du meilleur acteur en 2012.
Diffusé dans près de cinquante pays, «Intouchables» a enregistré 19,49 millions d'entrées en France et remporté un succès exceptionnel en Europe. Il a également été adapté aux Etats-Unis («The Upside»), avec Bryan Cranston et Kevin Hart.