L’acteur espagnol oscarisé est un grand fan d’E.T de Steven Spielberg, qu’il confie avoir vu plus d’une vingtaine de fois.
L’acteur a dévoilé pour A. Frame, le guide des films de l’Académie des Oscars, les cinq longs métrages qui ont marqué sa vie. Parmi eux, plusieurs grands classiques du septième art, à commencer par «E.T, l'extra-terrestre», de Steven Spielberg, et «Le Parrain», de Francis Ford Coppola. Des chefs-d’œuvre, selon l’artiste de 54 ans, qui explique avoir «vu E.T. 24 fois au cinéma». «Pour moi, c'est un chef-d'œuvre, l'une des plus belles histoires d'amour de l'histoire du cinéma, sur deux personnes qui peuvent se voir à travers les yeux de l'amour plutôt que ceux de la peur», poursuit-il.
Au panthéon de ses films favoris, «Le parrain», dont le premier volet est sorti en 1972, suivi d’un second opus deux ans plus tard, tient également une place toute particulière. Deux longs métrages notamment campés par Marlon Brando, Al Pacino ou encore Robert de Niro qu’il qualifie «d’opéra». «Quand vous voyez tous ces acteurs dans les deux premiers volets, jouer les uns contre les autres avec une telle facilité, une telle profondeur, une histoire si forte et approfondie sur la dépendance familiale et la loyauté, l'honneur, le meurtre, la violence et la culpabilité. C'est un opéra», souligne la star oscarisée en 2008 pour son rôle dans «No Country for Old Men».
«Raging Bull», le film déclic
Une star qui explique par ailleurs avoir embrassé la carrière d’acteur grâce notamment à un long métrage de Martin Scorsese, «Raging Bull», sorti aux Etats-Unis en 1980. Consacré au boxeur Jake La Motta, campé à l’écran par Robert de Niro, Javier Bardem se souvient avoir pris conscience avec ce film de ce qu’était le jeu de l’acteur. «J'ai vu le film avec mon père, et je lui ai demandé quand le film était terminé : "Qui était ce boxeur ?"», explique-t-il. Ce à quoi son père lui a répondu que c’était un acteur, qui s'était préparé. Un choc pour l’enfant de 11ans qu’il était à l’époque, qui se rappelle avoir répondu à son paternel : «Non, cela ne peut pas être vrai. C'est un boxeur. Il boxe. C'est un boxeur». «Je suppose que cela m'a fait un déclic, du genre "OK, je veux faire ça"», analyse aujourd'hui, avec le recul, Javier Bardem.
Un acteur qui n’oublie pas non plus de citer son premier choc cinématographique avec «All that Jazz» de Bob Fosse. Un film vu tout petit avec sa mère, «pas pour enfant» précise-t-il, mais qui avec «ces femmes, les danseuses, les ballerines qui dansent avec ces corps, des corps très serrés, pleins de veines et de sang, et cet artiste qui est un peu suicidaire … a eu un impact sur moi», souligne l’acteur espagnol, qui rend également hommage au cinéma hispanique. Il invite ainsi le public à découvrir «¡Bienvenido, Mister Marshall !», de Jose Luis Berlanga, co-écrit avec son oncle Juan Antonio Bardem. Un film «parfait», «un chef-d’œuvre», qui dépeint le «paysage du régime franquiste, et leur relation avec l'Amérique que tout le monde rêvait comme sauveuse», note-t-il.
L'année prochaine, Javier Bardem sera à l'affiche de deux longs métrages attendus : «Dune partie 2», en salles le 13 mars prochain, et le long métrage de Joseph Kosinski, consacré à la Formuel 1, où il donnera la réplique à Brad Pitt.