Dans «Nouveau départ», au cinéma ce mercredi 27 septembre, Karin Viard et Franck Dubosc forment un couple de quinquas au bord de la rupture. Une comédie irrésistible aux dialogues percutants.
Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. Jusqu’à ce que ces derniers quittent le domicile parental. Le syndrome du nid vide et ses conséquences, c’est le thème choisi par Philippe Lefebvre pour son film «Nouveau départ», qui débarque au cinéma ce mercredi 27 septembre.
Quand son petit dernier part étudier à l’autre bout du monde, Diane perd pied et a la désagréable impression que les belles années sont désormais derrière elle. La cinquantaine pointant, elle doit gérer les effets indésirables de la ménopause, sans compter sur le jeunisme qui fait loi dans le magazine pour lequel elle travaille. Placardisée et exclue des discussions WhatsApp de ses collègues, elle est réduite à écrire sur les yaourtières. A la maison, c’est aussi la désillusion. Après trente ans de vie commune, la passion s’est étiolée avec son mari, Alain.
Partir pour mieux revenir : un pari risqué
Contrairement à sa femme, Alain est amoureux comme au premier jour. Pianiste concertiste, il vit sur ses acquis, offrant notamment le même cadeau d’anniversaire à sa bien-aimée chaque année. Alors quand cette dernière tombe sous le charme de son boss, il tombe des nues. Pour reconquérir Diane, Alain tente le tout pour le tout : il la quitte et essaie de la rendre jalouse.
Dans cette comédie rafraîchissante plus profonde qu’il n’y paraît, Karin Viard et Franck Dubosc prennent un malin plaisir à jouer des quinquas au bout du rouleau. Réaliste et très souvent amusant, «Nouveau départ» évoque avec tendresse les turbulences qu’un couple peut traverser et cette nécessité de se réinventer constamment pour raviver la flamme.