Alors que son frère aîné, Paul, sera bientôt à l’affiche du drame fantastique «Le règne animal» avec Romain Duris, Samuel Kircher fait ses premiers pas au cinéma dans «L’été dernier» de Catherine Breillat, en salles ce mercredi.
Le public a découvert son visage lors du 76e Festival de Cannes en mai dernier. Samuel Kircher, 18 ans, est venu sur la Croisette pour défendre le film sulfureux «L’été dernier» de Catherine Breillat (en compétition) qui sortira en salles ce mercredi 13 septembre. Il s’agit là de son premier rôle devant la caméra, même si le cinéma n’est pas un monde totalement inconnu pour lui.
Chez les Kircher, on est en effet acteurs de père en fils. Il y a Jérôme Kircher et Irène Jacob, les parents. Puis, Paul, le fils aîné, qui a été révélé dans «Le Lycéen» de Christophe Honoré et qui partagera l’affiche le 4 octobre prochain du film de Thomas Cailley, «Le règne animal», avec Adèle Exarchopoulos et Romain Duris. Il était donc naturel que son petit frère, Samuel, soit tenté par une expérience cinématographique.
La danse contemporaine avant le cinéma
Pourtant, le jeune homme au visage angélique qui sort tout juste de l’adolescence, est surtout passionné depuis plusieurs années par la danse contemporaine. Il a notamment suivi des cours au collège Yvonne-le-Tac, à Paris. «L’été dernier» qui signe les retrouvailles de Catherine Breillat avec le cinéma après dix ans d’absence, marque également l’éclosion de ce jeune acteur. Un jeune acteur prometteur et charismatique qui impressionne face à l’expérimentée Léa Drucker.
Dans ce remake d’un film danois, Samuel Kircher incarne Théo, un garçon complètement perdu dont le père a refait sa vie avec une brillante avocate spécialisée dans la protection des mineurs. Alors qu’il emménage au sein de ce foyer bourgeois, il va rapidement nouer une relation charnelle avec sa belle-mère.
«Samuel est un être absolument gracieux, lumineux et en même temps totalement mystérieux, opaque. Il est abandonné à la caméra, il ne la craint pas, Il se laisse dévorer par elle sans qu’un muscle ne tressaille. Samuel a une manière de sourire incroyable. Les hommes qui sourient, il n’y en a pas beaucoup à l’écran», confie la réalisatrice dans les notes production.
A l’origine, le rôle de Théo avait été proposé à Paul Kircher. Mais le tournage ayant été repoussé de plusieurs mois, le comédien n’était plus disponible. Il a donc suggéré le nom de son frère à Catherine Breillat et au producteur Saïd Ben Saïd. Les essais de Samuel Kircher ont convaincus l’équipe.