Les Peaky Blinders ont porté un toast à Cillian Murphy, l’un des leurs dans la série de Steven Knight, à propos de sa prestation dans le film «Oppenheimer» actuellement en salles.
Il force le respect. Cillian Murphy, qui incarnait le charismatique Tommy Shelby dans le drame d’époque «Peaky Blinders» de 2013 à 2022, irradie littéralement les grands écrans cet été dans la peau de l’énigmatique scientifique père de la bombe atomique Robert Oppenheimer, dans le film «Oppenheimer» de Christopher Nolan, sorti le 19 juillet.
Sa prestation est tellement intense, que les équipes de «Peaky Blinders» ont tenu à la saluer ainsi : «Cillian, à partir du moment où vous avez enfilé la casquette de Tommy, il était clair que vous étiez au sommet de votre art. Votre performance en tant qu'Oppenheimer est magnifique», peut-on lire dans un message posté ce mercredi sur le compte officiel de la série britannique qui avait achevé de faire connaître à travers le monde le magnétique acteur.
Alors que le public se rue actuellement dans les salles pour voir «Oppenheimer», la critique se montre elle aussi conquise, en particulier par la prestation que Cillian Murphy y livre.
«Eblouissante», qualifie notamment le Telegraph, pour qui la star de 47 ans, «livre la performance de sa vie», «imprégnant le corps d'Oppenheimer d'un érotisme nerveux passionnant et sa voix d'une musicalité noirâtre qui rappelle [Humphrey] Bogart.».
Un régime drastique pour le rôle
«J'aime les rôles qui me transforment, qui m'éloignent de moi-même, avait confié Cillian Murphy à Madame Figaro. J'ai dû changer physiquement pour Oppenheimer : modifier ma voix, la façon dont je parle, dont je marche. Pour moi, le travail commence ainsi, de l'extérieur vers l'intérieur», avait expliqué celui qui s'est aussi astreint à un régime drastique pour le rôle. «C’était bien, parce que le personnage était comme ça, il ne mange jamais», avait-il commenté, précisant que le régime d’Oppenheimer se basait essentiellement sur des Martinis et des cigarettes.
Perfectionniste il a travaillé jusqu'à l'éclat de son regard. «Oppenheimer avait des yeux vraiment brillants et je voulais lui donner ce regard écarquillé, donc nous avons beaucoup travaillé sur sa silhouette et ses expressions avant de commencer», avait-il confié au New York Times, le 24 mai.