Récompensé du grand prix du roman de l'Académie française 1979 pour «L'adieu à la femme sauvage», le romancier Henri Coulonges est mort le 4 mai dernier à l'âge de 86 ans, a-t-on appris ce lundi.
La triste nouvelle a été annoncée ce lundi 8 mai par l'un de ses deux fils à l'AFP. L’écrivain Henri Coulonges est décédé le 4 mai dernier, à l’âge de 86 ans. Né à Deauville, haut-lieu normand, sous le nom de Marc-Antoine de Dampierre, ce peintre passionné d'art s'est illustré principalement par sa plume dans les années 1970 et 1980.
Collaborateur de la revue «Connaissance des Arts», il a publié son premier roman baptisé «Les rives de l'Irrawaddy» en 1975, dans lequel il s'intéressait à la résistance dans les milieux étudiants allemands pendant la Seconde Guerre mondiale.
Quatre ans plus tard, Henri Coulonges a dévoilé «L’adieu à la femme sauvage», qui deviendra son plus grand succès critique et commercial, et pour lequel il a décroché le grand prix du roman de l’Académie française. Traduit en une quinzaine de langues, l'ouvrage décrit la débâcle allemande à travers l'errance d'une jeune fille de 12 ans fuyant Dresde en 1945 avec sa mère en état de choc.
Ses ouvrages traduits dans 17 langues
Suivront «A l'approche d'un soir du monde» (1983) sur une jeune Irlandaise entre le Cachemire et l'île d'Emeraude lors de la Première Guerre mondiale, «Les Frères moraves» (1986), récompensé du prix des Quatre jurys, «La Lettre à Kirilenko» (1989), auréolé du prix Chateaubriand, «La Marche hongroise» (1992), «Passage de la comète» (1996), et «Six oies cendrées» (2001).
En 1997, Henri Coulonges a manqué de peu l'élection à l'Académie française face au journaliste Jean-François Revel. Et selon son fils, Henri de Dampierre, l’homme de lettres a choisi de ne plus se représenter, n’étant «pas intéressé par les honneurs».
Les romans d'Henri Coulonges ont été publiés au total dans 17 langues dans la collection «Le Livre de Poche».