Décédée ce jeudi 16 janvier à l'âge de 95 ans, la mythique actrice italienne Gina Lollobrigida avait dû faire face aux tribunaux, en 1966, pour attentat à la pudeur. Sa performance dans le film «Les poupées», lui avait value une grosse amende et deux mois de prison avec sursis.
Découverte à la fin des années 1940, notamment pour ses courbes voluptueuses, avant de devenir l'actrice mythique que l'on connaît aujourd'hui, Gina Lollobrigida avait eu à faire à la censure italienne. Une censure qui avait bien failli l’envoyer derrière les barreaux pour attentat à la pudeur.
En cause, sa prestation dans le film «Les poupées», sorti en 1965, où elle apparaît légèrement dénudée. Une situation inacceptable selon la justice italienne, qui l'a condamne finalement, ainsi que réalisateur Mauro Bolognini et le producteur Gianni Hecht Lucari, à payer une amende, ainsi qu'à deux mois de prison avec sursis.
Une condamnation sans fondement selon elle
Une situation dont elle s'était moquée en 1992, expliquant sur le plateau du Cercle de minuit : «C’était un film pour des enfants», ironisait-elle à l’époque. «On m’a presque mis en prison pour un film. Je ne montrais rien, absolument rien», poursuivait-elle.
Et d'expliquer : «Mais quoi que je faisais, dès que je montrais un peu de peau, c’était sujet à la censure. D’autre femmes montraient leur nombril mais le mien non, parce que c’était trop important. C’est ridicule», concluait-elle avec humour.