A 68 ans, Didier Barbelivien sort ce vendredi 21 octobre un nouvel album studio. Et ce sera le dernier en tant qu’interprète.
Il est à l’origine de dizaines de chansons qui font désormais partie, pour la plupart, du patrimoine musical français. Didier Barbelivien, l’auteur et compositeur, a notamment signé «Mademoiselle chante le blues», «On va s’aimer», ou encore «Petite fille du soleil». Didier Barbelivien, le chanteur, a quant à lui choisi de tirer sa révérence cette année.
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A 68 ans, il sort ce vendredi, son nouvel et dernier album qu’il n’a pas souhaité nommer. «Je préfère m’en aller du temps que je suis belle, disait Barbara. Je suis d’accord avec elle», confie-t-il, préférant désormais consacrer tout son temps à la scène et à l’écriture de textes pour d'autres artistes.
Sur cet ultime opus aux accents jazzy (Twin Music/Zoll Music – Sony Music), arrangé par le pianiste Mathieu Chocat et le guitariste Pierre Schmidt, Didier Barbelivien se livre, évoquant au détour de quelques notes, ses origines, ses amis et l’amour sous toutes ses formes.
Douze textes parfois empreints de nostalgie, sur lesquels il se raconte, s'interroge - notamment sur sa foi - et se souvient, à l’instar de «Nuages gris» où les fantômes de Christophe, Johnny Hallyday et Bernard Tapie ne sont jamais très loin.
S’il se remémore avec tendresse ses proches disparus, Didier Barbelivien retrouve aussi des amis de longue date - et toujours en vie - comme Anaïs avec qui il partage le titre «Le temps d’aimer», trente-six ans après avoir interprété avec elle la chanson «Les mariés de Vendée». L’album s’achève par le morceau «Ta main» et ce refrain : «Quelque soit la main qui nous frôle, glissant de la joue à l'épaule, on est orphelin sur la Terre d’une main de tendresse familière».
Didier Barbelivien repartira sur les routes de France avec une série de concerts, dont une première date le samedi 22 octobre à Anzin, dans le Nord.