Le nouvel album de la superstar, «Renaissance», est disponible ce vendredi 29 juillet. Pour se replonger dans la carrière de la superstar, retour sur cinq de ses clips les plus emblématiques.
Single Ladies
Le clip de «Single Ladies», visionné plus de 873 millions de fois, est un incontournable. Pourtant, de nombreux faits sont peu connus du public ! La chorégraphie, montée par Frank Gatson Jr et JaQuel Knight, est inspirée d’une représentation de danse datant de 1969. Avec une touche de modernité !
Il a fallu un mois et demi à Queen B pour maîtriser la choré, comme le rapporte Cosmopolitan. Une centaine de femmes ont auditionné pour danser au côté de la star. Afin que la chorégraphie soit fluide, les danseuses l’ont donc reproduite entière plus de cinquante fois. Si le clip ne dure que trois minutes et vingt-huit secondes, le tournage a duré entre huit et douze heures, précisent nos confrères.
Crazy in love
Le 1er juillet 2003, Beyoncé officialise sa carrière solo en dévoilant son premier single : «Crazy in Love». La séquence au cor qui introduit le morceau a été empruntée à la chanson «Are You My Woman» (Tell Me So) du groupe des seventies The Chi-Lites. Si cette introduction reconnaissable n’avait au départ pas convaincu la chanteuse, cette mélodie endiablée est à présent entrée dans l’histoire rapportent nos confrères.
Consacrée chanson de la décennie en 2009 par le magazine «Rolling Stones», elle a raflé de nombreux prix. Pour la réalisation du clip, le couple Beyoncé/Jay-Z a fait appel au maestro Jake Nava. La vidéo met en scène de nombreuses séquences de danse où Beyoncé évolue en solo ou avec des back dancers, et a remporté trois prix au MTV Video Music Awards.
ApeShit
Les passionnés d’art vont aimer le clip de «Apeshit». Tournée secrètement dans les salles du musée du Louvre, la vidéo met en scène le couple Beyoncé/Jay-Z devant de nombreuses œuvres : la Joconde, La Victoire de Samothrace… Accompagnés de danseurs noirs et de chorégraphies signées Sidi Larbi Cherkaoui, les voilà maîtres du célèbre musée parisien durant six minutes, rapporte Beaux-Arts Magazine.
Le terme «Apeshit» est un mot d’argot signifiant «emballement furieux», «gros délire» ou «pétage de câble». Au-delà de la réussite esthétique, le clip défend l’égalité des cultures (pop et traditionnelle, blanche et noire) ainsi que la place des Noirs dans l’histoire de l’art.
Formation
Le clip «Formation», épinglé du titre de «meilleur clip de tous les temps», a également marqué les esprits. La vidéo est sortie en 2016, et est issue de «Lemonade», le sixième album studio de Beyoncé.
Un titre où la star honore fièrement ses origines afro en pointant du doigt les problèmes endurés par la communauté noire, rapporte Syma News. Le clip met en scène des contrôles policiers abusifs.
Déjà vu
Sur «Déjà vu», Beyoncé déclare sa flamme à Jay-Z, présent dans le clip. Dans cette vidéo, l’ex-Destiny’s Child se déchaîne en chorégraphies, rapportent Les Inrocks. «Un montage hyper cut calqué sur la rythmique du morceau accentuant l’impression de tension maximale, d’accélération.»
Queen B y exprime la folie résultant d’un désir inassouvi pour l’être aimé disparu mais aussi la reconquête de soi pour ne pas sombrer, justement, dans cette folie. Un clip qui fait réfléchir.